De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Enfin une décision sur l'inflation, mais débouchera-t-elle sur un vrai changement pour les consommateurs ? Les Parlementaires se sont entendus lundi 6 novembre en commission mixte paritaire pour avancer la date des négociations commerciales entre les marques et les distributeurs, qui permettent de fixer les prix de la consommation. La loi en question devrait finalement être appliquée dès 2024.
Préserver les PME
La concession des acteurs de l'alimentaire est conséquente : les négociations devront être closes au 15 janvier pour les PME, dont le chiffre d’affaires consolidé est inférieur à 350 millions d’euros, et au 31 janvier pour les autres marques, contre le 1er mars auparavant. Deux temps sont nécessaire s "pour conserver un équilibre et préserver les petites marques", a confié à Capital le cabinet de la ministre du Commerce, Olivia Grégoire. Des baisses des prix pourraient donc survenir dès le 15 janvier.
" L’enjeu de cette loi est d’anticiper au mois de janvier la répercussion des baisses de cours des matières premières qui n’auraient sinon pu être répercutées qu’en mars", selon un communiqué de presse émanant du ministère de l’Économie. "Un gain de pouvoir d’achat de quelques semaines est précieux pour un grand nombre de nos concitoyens", a déclaré le ministre de l’Économie Bruno Le Marie. Le projet de loi devrait être adopté par le Sénat jeudi 9 novembre et par l'Assemblée Nationale le 14 novembre. Depuis quelques mois, l’inflation sur les produits alimentaires tend à s'atténuer. Elle s'élevait à +7,7% en octobre contre +9,7% en septembre et +15,9% en mars dernier.