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Frais bancaires : des pratiques qui enfoncent les clients précaires
Premier élément de réponse : la part des frais bancaires dans le chiffre d'affaires des banques de détail. Celui-ci représente 30 à 35% des revenus des banques, soit environ 6,5 milliards d'euros chaque année. Raison pour laquelle les banques n'hésitent pas à multiplier les différents frais afin de faire gonfler cette source de revenus : commissions d'intervention, agios ou encore frais de rejet. L'UNAF et le magazine 60 Millions de Consommateurs ont d'ailleurs réalisé plusieurs enquêtes sur le sujet, dans le but de dénoncer des pratiques qui enfoncent généralement les clients les plus précaires. Un client lambda va ainsi payer 34€ de frais par an en raison d'un solde débiteur, contre 296€ pour un client en difficulté. Toujours selon cette enquête, 20% des foyers en difficulté ont même du payer plus de 500€ de frais en 2016.
Des frais bancaires souvent très onéreux
De nombreuses pratiques semblent également disproportionnées. En plus d'être automatisées, les sanctions financières peuvent avoir des taux très importants : plus de 13% en matière d'agio par exemple. Une commission d'intervention de 8€, supposée payer l'analyse de la situation par un employé, est aussi exigée. D'autres frais bancaires sont aussi pointés du doigt, comme le rejet d'un chèque (30 ou 50€ selon le montant du chèque) et le rejet d'un prélèvement (20€ en règle générale). Le plus problématique, c'est que toutes les banques pratiquent les mêmes tarifs. Face à ce manque de concurrence, les clients n'ont donc aucune autre solution que de payer.