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Bonne nouvelle pour les (futurs) emprunteurs ! Nombre d’entre eux pourraient bien faire partie des Françaises et des Français pour qui l’accès à la propriété immobilière devrait être facilité. Comme l’explique le mensuel spécialisé en économie Capital, les assureurs ne pourront bientôt plus imposer le questionnaire médical ; ou du moins plus systématiquement. Près d’un dossier sur deux est concerné, ce qui devrait mécaniquement entraîner “de grosses économies pour les profils les plus à risque”.
En théorie, le questionnaire médical est pensé pour permettre aux assureurs d’envisager quel risque représente un client. Les emprunteurs soumis à cette formalité sont donc dans l’obligation de déclarer toute maladie grave ; faute de quoi ils peuvent ne pas être indemnisés s’ils ne parviennent plus à rembourser leur crédit. Naturellement, l’assureur charge d’importantes surprimes pour ces clients dits “dangereux”... Dans certains cas, l’assureur pouvait même aller jusqu’à bloquer l’accès au crédit. Passée la publication de la proposition de loi au Journal officiel, ce genre de situation devrait donc prendre fin.
Assurance emprunteur et questionnaire médical : quel gain pour les ménages ?
Dans les faits, les gains potentiels varient considérablement d’un profil à un autre. Capital prend ainsi l’exemple - réel - d’une femme de 47 ans souffrant de la thyroïde qui pourrait économiser jusqu’à 4 365 euros sur 20 ans ; ainsi que celui d’un homme de 37 ans, victime d’un diabète modéré. Dans sa situation, les gains se chiffreraient à 8 600 euros sur deux décennies, tout de même. Si la maladie est plus grave, ils sont susceptibles de grimper plus haut encore.