Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Plus de 2,5% de hausse en 2022 ! Voici ce que vous réserve la traditionnelle revalorisation annuelle des tarifs bancaires, qui prendra effet le 1er février prochain. D’après la dernière étude de l’association CLCV (Consommation, logement et cadre de vie), qui a passé au crible les plaquettes tarifaires de 127 établissements bancaires, "le coût moyen de notre panier en métropole, en retenant la formule la moins chère entre la souscription des produits à l’unité ou l’offre groupée de services, est en hausse de plus de 2,5% sur deux de nos trois profils de consommateurs". Dans le détail, les "petits" consommateurs de services bancaires paient en moyenne 68,14 euros par an de frais (soit +2,58% par rapport à 2021). Quant aux consommateurs "moyens", ils règlent 149,32 euros (+2,7%). Enfin, les "gros" consommateurs sont ceux qui subissent le moins cette hausse : +0,27% pour 210,5 euros en moyenne de frais réglés.
Si les frais de tenue de compte s’élevant à 22,68 € en moyenne (+2,4%) et la cotisation de la carte bancaire (45,15 € soit +1,3), sont dénoncés, les frais plafonnés, qui impactent les moins aisés, le sont aussi.
Compte bancaire : ces incidents de paiement qui vous ruinent
Il vous arrive d’avoir des incidents des paiements ? Attention, votre banque pourrait vous ponctionner plus que nécessaire. Retenez donc le montant des frais plafonnés, pour garder la main sur vos comptes :
- Commission d’intervention sur le compte : 8 € par opération, 80 € par mois (4 € et 40 € pour les bénéficiaires de l’offre spécifique clientèle fragile).
- Lettre d’information : non plafonnée
- Rejet de prélèvement ou de virement : 20 €
- Rejet d’un chèque d’un montant inférieur ou égal à 50 € : 30 €
- Rejet d’un chèque supérieur à 50 € : 50 €
Pour éviter les sanctions, en cas de difficulté financière, mieux vaut prévenir votre conseiller, afin de trouver une solution provisoire (augmentation du découvert autorisé ou crédit provisoire par exemple), note Femme Actuelle. Vous pourrez ainsi éviter d’être fiché à la Banque de France.