Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Un contexte favorable
Dans une conjoncture de crise sanitaire, politique et économique, l'assurance vie continue à juste titre d'apparaître pour la majorité des foyers français comme une valeur refuge. Et ce, devant les livrets et l'immobilier auquel elle peut être associée. Mise à part une brusque chute très significative lors du premier confinement, tandis que les encours détenus sur les comptes courants se maintenaient, la collecte de l'assurance vie n'a pas cessé de poursuivre sa dynamique de croissance.
Grâce aux nombreuses possibilités offertes, elle a retrouvé au dernier trimestre son niveau antérieur à la crise. Plus que jamais elle s'inscrit, pour les particuliers qui en font le choix, dans la perspective d'assurer son avenir et ceux de ses proches. Une manière d'accroître un capital afin de parer aux besoins ou aux envies, de constituer un fond retraite ou encore une succession non imposable. Et ainsi de pouvoir mener sa vie et ses projets malgré, et quelles que soient les circonstances.
S'agissant du plus ancien placement à long terme, l'assurance vie bénéficie d'un recul et d'aménagements successifs qui en font un investissement de confiance. Elle peut aussi démontrer une vraie compétitivité grâce à des solutions et des montages financiers toujours plus variés et complexes. À condition de comprendre les différentes options et de choisir le placement le plus efficace grâce aux conseils et aux contrats les plus adaptés proposés par certains assureurs.
L'importance de l'assureur
D'après la dernière étude de l'INSSE (Institut national de la statistique et des études économiques) parue en décembre dernier, 36 % des ménages possèdent une assurance vie. Cette épargne est encore constituée pour les 2/3 de fonds en euros, et le reste en Unités de comptes (UC). Ces derniers supports, dont la proportion a doublé ces dernières années, sont plus risqués, mais bien plus rentables. Ils nécessitent par conséquent une connaissance et une vigilance accrues.
Choisir la meilleure assurance vie, c'est donc trouver un assureur qui soit en mesure de produire le contrat le plus adapté à la fois à la conjoncture et à votre situation personnelle et financière. L'objectif premier étant de trouver l'équilibre optimum entre les risques encourus et les bénéfices espérés, de maximiser les premiers, et de minimiser les seconds. À ce jeu, il n'y a évidemment pas d'absolu, mais une souplesse à acquérir qui constitue l'apanage de toute opération financière.
De ce point de vue, l'assurance vie n'est pas l'investissement le plus simple, mais probablement le plus fluide et le plus avantageux. Reste que choisir son contrat n'est pas une mince affaire. Ici la connaissance et le conseil en investissements sont d'autant plus importants que l'épargnant y est associé et impliqué dès la souscription. Un savoir essentiel au moment de choisir, au terme des discussions, les placements les plus avantageux au sein de larges gammes et niveaux d'engagement.
Recourir à un comparateur en ligne est devenu une démarche incontournable qui vous octroie une bonne idée du secteur et de ses acteurs. Il s'agit de voir loin, précisément et avec lucidité, de comparer les taux, très variables, mais aussi les services supportés. La plupart des assureurs présentent en effet des contrats sur mesure au plus prêt de votre budget, de vos besoins et de vos désirs, et vous accompagnent dans le choix comme dans l'évolution de votre contrat.
Le choix du contrat
Même si les termes d'assureur et d'assurance se recouvrent dans le langage courant, celle-ci est avant tout un produit dont les caractéristiques sont définies par un contrat. Le but de l'assurance vie, souvent confondue avec l'assurance décès, est de se constituer par le versement périodique de cotisations une réserve vitale aisément cessible, mais accessible de son vivant. C'est une solution qui permet, à moyen et long terme, de faire face aux dépenses quotidiennes ou exceptionnelles.
Dans l'ensemble, un certain nombre d'avantages notamment fiscaux demeurent donc communs et constitutifs. Il s'agit des abattements annuels et d'exonérations en cas de pertes de revenus professionnels et de succession. Au-delà de son objet et des bénéficiaires, des obligations respectives et des frais, ce sont les possibilités et taux de rendements et donc de placements, qui vont faire la différence et vous encourager à choisir un contrat plutôt qu'un autre.
Trois grands types de contrats coexistent. Le contrat en euros garantit votre capital en l'investissant dans les fonds en euros. Il sécurise votre placement et ses intérêts, mais procure un moindre rendement. Le contrat en Unités de compte (UC) s constitue d'actifs mobiliers (actions et obligations, SICAV, FCP) ou immobiliers (fonds et parts d'OPCI et SCPI) soumis aux fluctuations du marché. Enfin, le contrat multisupport juxtapose des fonds en euros et des unités de compte.
Que votre choix soit celui de la sécurité ou du risque, l'assurance vie offre une bonne rentabilité. Avec une inflation qui a triplé en un an (de 1,1 % à 4,5 % d'après l'INSEE), l'instabilité croissante de l'euro et son faible rendement ouvrent la voie à une diversification des investissements. L'assurance vie comporte des frais d'adhésion et de gestion majorés en cas de gestion pilotée, mais les bénéfices d'une telle opération peuvent être supérieurs au temps et à l'argent qui seraient investis par ailleurs.
N'hésitez pas à choisir et à faire évoluer votre contrat selon votre profil et vos objectifs de performance et de durée, quitte à transférer votre contrat monosupport vers des contrats multisupports. Contrairement aux idées reçues, l'assurance vie n'est pas limitée en termes d'âge, de nombre de contrats ou de compagnies, de plafond ou de bénéficiaires. En comparant les rendements nets et les offres de service, choisir le contrat le plus adapté est maintenant à votre portée.