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Vous approchez du dénouement d’un contrat d’assurance vie et hésitez entre une sortie en capital et une sortie en rente. Cette dernière option présente de nombreux avantages. Contrairement à un capital qui fond avec le temps, elle garantit à l’assuré le versement d’un complément de revenu aussi longtemps qu’il vivra.
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Contrairement aux idées reçues, le montant de cette rente viagère n’est pas fixe. Son montant est revalorisé tous les ans en croisant 2 paramètres : les bénéfices dégagés par l’assureur et le "taux technique" de la rente, un vocable compliqué qui désigne tout simplement la promesse de revalorisation future de la pension.
Ce taux technique est celui auquel l’assureur pense pouvoir placer le capital aliéné par le bénéficiaire de la rente. Lors de la mise en service de sa pension, l’assuré a le choix entre 2 options : un taux technique à zéro ou un taux technique "boosté".
Concrètement, la différence entre ces 2 options est la suivante : avec un taux technique boosté, l’assureur accorde immédiatement au rentier une partie des gains qu’il réalisera à l’avenir. Cet artifice a pour effet de doper le niveau de départ de la rente. Et pour inconvénient d’amputer sa revalorisation future. Ainsi si, par exemple l’assureur accorde tout de suite un taux technique de 1,5%, puis une revalorisation ultérieure de 2,5% pour tout le monde, la pension boostée ne s’arrondira que de 1% (2,5% - 1,5% = 1%).
Avec le taux technique 0%, la logique est inverse : au départ, la rente est servie sans majoration. Puis, chaque année, elle augmente a due proportion des bénéfices rétrocédés par l’assureur. Ainsi, si la rente est revalorisée de 2,5%, le rentier recevra l’intégralité de ce bonus.
Entre la rente à taux zéro et la rente à taux boosté, comment choisir ? En vous interrogeant sur l’état de vos artères. Sur le long terme, la rente à taux boosté progressera moins vite que celle à taux nul, car le résultat financier sera diminué du montant précompté dans le tarif. Plus aujourd’hui et un peu moins demain : ce système est surtout attractif pour les personnes sceptiques quant à leur espérance de vie et qui veulent profiter sans attendre des fruits de leur épargne.
A contrario, la rente à taux zéro tentera les retraités pariant sur une forte longévité et attendant que le montant de leur rente augmente régulièrement, par exemple afin de financer une partie des frais liés à une future dépendance.
Une rente peut en cacher une autre
Améliorer une rente viagère est aussi possible en choisissant la formule la mieux adaptée à ses besoins.
Cette rente peut être immédiate. L’assuré fournit un capital à l’assureur ou convertit l’épargne accumulée sur son contrat d’assurance vie. Ce pécule est immédiatement converti sous forme de pension (arrérage en terme technique).
La rente viagère différée est celle qui clôt la plupart des produits de préparation à la retraite : les cotisations sont restituées sous forme d’une rente à l’issue du contrat. Cette formule à toutefois un talon d’Achille : si l’assuré meurt prématurément les primes versées sont perdues. C’est la raison pour laquelle, il est préférable de souscrire une rente différée avec contre-assurance. En cas de décès prématuré du titulaire du contrat, le bénéficiaire désigné récupérera la valeur de rachat du contrat.
Enfin, la rente réversible, comme avec la retraite de base, prévoit que le conjoint survivant recevra totalité ou partie de la pension après le décès du premier. Cette sécurité à un prix : l'assureur s'engageant à des versements sur une plus longue période que l'espérance de vie du seul titulaire réduira la pension dans une proportion proportionnelle à l’importance de la réversion.
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