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Des villes françaises dans la tourmente financière... Selon l'enquête réalisée par Le Figaro, plus d'une cinquantaine de municipalités, habitées par 10 000 personnes au moins, sont aujourd'hui dans une situation budgétaire des plus complexes.
En effet, treize de ces villes ont vu leur dette par habitant bondir de plus de 20 % depuis 2014. Pour six d'entre elles, elle a augmenté de plus de 10 %. Dix communes s'avèrent particulièrement touchées par ces graves soucis financiers.
Afin de pouvoir identifier les agglomérations en question, la cellule Fig Data du Figaro s'est appuyé sur une méthodologie spécifique, reposant sur quatre critères :
- Premièrement, la dette par habitant de ces villes devait être supérieure à la médiane des villes françaises, fixée à 879,49 euros.
- Deuxièmement, l'évolution de la dette par habitant entre 2008 et 2018 qui devait être supérieure à la médiane (correspondant actuellement à - 6,71 %).
- Troisièmement, la possibilité de désendettement sur la période 2015-2018.
- Quatrièmement, un effort fiscal supérieur à 1, ce qui veut dire que les marges de manœuvre pour augmenter les impôts sont plutôt réduites.
Les positions dans le classement, cependant, se basent sur le nombre d'années nécessaires au remboursement de la dette, rappelle le journal.
Les raisons de leur endettement sont multiples
Une partie des communes concernées par ce problème a contracté des prêts qui se sont avérés nocifs dans les années 2000. Par ailleurs, la baisse des dotations de l’État décidée par François Hollande a encore plus appauvri leurs recettes.
La mise en place des temps périscolaires a aggravé leurs dépenses de fonctionnement sans compter les réductions budgétaires dans les contrats aidés, demandées par Emmanuel Macron en 2018. Ces coupes claires ont compliqué la gestion des ressources humaines.
La gestion de la masse salariale est aussi un des points faibles de ces communes en difficulté. Beaucoup n’ont pas réussi à négocier des accords sur le temps de travail lors de la mise en place des 35 heures. La durée annuelle de travail est éloignée des 1607 heures minimales réglementaires dans ces municipalités.