Bernard Arnault, Vincent Bolloré… La France compte un certain nombre de personnalités particulièrement fortunées. Mais à partir de quand peut on-vraiment dire de quelqu'un qu'il est riche ? La réponse varie parfois considérablement.

Et si vous faisiez partie des Français les plus riches : à partir de quand est-on aisé ?

Malgré une baisse considérable de leur niveau de vie en 2018, les retraités affichent généralement un niveau de vie supérieur à celui des actifs, rappelle le magazine Capital. Toutefois, cet écart semble sur le déclin puisque d’ici quelques années les Françaises et les Français ayant cessé de travailler devrait devenir moins riches que les autres. Ce qui soulève une question : à partir de quand est on aisé ? Un sujet sur lequel de nombreux contribuables semblent se déchirer, souligne Le Figaro. Et ils ne sont pas les seuls. Pour les politiques comme pour les organismes, la notion de richesse peut varier considérablement…

Selon l’Observatoire des Inégalités qui, comme le quotidien le rappelle, a créé la méthode la plus souvent utilisée, un contribuable est riche s’il gagne le double du revenu médian disponible. C’est à dire 3125 euros nets mensuels pour un individu seul, en 2016. Un couple devait toucher, à l’époque, quelques 6072 euros mensuels pour être considéré riche. Avec deux enfants, le palier grimpe à 7995 euros.

Toutefois, un certain nombre de Français semblent marquer leur désaccord, poursuit le journal qui a créé un outil pour permettre de calculer son niveau de vie rapport aux autres contribuables. En 2017, la majorité d’entre eux estimaient, dans un sondage YouGov qu’être riche consistait à toucher 5000 euros par mois. Soit 1000 euros de plus que ce qu’aurait dit François Hollande, par exemple…

Et si vous faisiez partie des plus riches en France : de la difficulté à définir la notion de richesse

"Peu de chercheurs s’y intéressent étant donné le caractère subjectif qu’elle représente", estime le directeur de l’Observatoire des Inégalités, Louis Maurin, dans les pages du titre à parution quotidienne. Le fait est que l’Insee préfère en effet éviter le mot richesse et parler de "catégorie aisée". "La richesse, en tant que terme pour qualifier un groupe de personnes, n’a pas de traduction statistique tant elle est difficile à définir", reconnaît d’ailleurs Julie Labarthe, cheffe de la division revenu et patrimoine des ménages de l’Insee, au site d’information.

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Sans oublier le patrimoine immobilier et les seuils fixés par le gouvernement, à travers sa politique fiscal. Le palier de l’IFI, fixé à 1,3 million d’euros de capital immobilier rappelle le site du service public, est un bon exemple. Si l’on s’arrête cependant au traditionnel 10% des plus aisés, alors la France compterait systématiquement 6 millions de riche, au moins… "Le nombre de riches dépend uniquement de l’évolution démographique de la population", estime d’ailleurs Louis Maurin.