Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Au vu de l ’inflation constante (ayant atteint 5,2 % en 2022) et d’une non-revalorisation depuis des années, les plafonds des dépôts du livret A et du livret d’épargne populaire causent une forte perte pour les ménages français. En effet, allant d’une dizaine d’euros, jusqu’à des milliers d’euros pour certains, les français voient leur argent s’envoler peu à peu.
Comme l’explique Maxime Chipoy (président de MoneyVox) pour le journal LeParisien : « Ne pas réévaluer ces plafonds, c’est une augmentation d’impôts, ou du moins une perte d’avantages, qui ne dit pas son nom. En laissant les choses traîner, on limite, en toute discrétion, les concessions faites il y a parfois des dizaines d’années et qui n’arrangent pas les affaires du Trésor public. »
Effectivement si l’on prend l’exemple du plafond de retrait sans impôts de l’assurance vie, il devrait aujourd’hui être égal à 7000 euros suite à l’inflation, mais il reste cependant inchangé depuis 1997 et fixé à 4600 euros, soit 50 % plus bas qu'il devrait être.
Mais le plus important reste aujourd’hui la revalorisation du livret d’épargne populaire (LEP).
Avec les 18 millions de Français les moins aisés qui y sont éligibles et 8,5 millions déjà bénéficiaires, relever le plafond du LEP permettrait d’épargner en ayant un gain de 165 euros d'intérêts en pleine année.
Mais alors quels sont les plafonds des dépôts règlementaires ? Découvrez les dans notre diaporama :