Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Avec l’arrivée des beaux jours, au printemps, les puces et les tiques font une percée. Non pas, du moins pour les premières, qu’elles aient complètement disparu en hiver, mais cette saison correspond à une présence en plus grand nombre.
Prévenir les parasites externes
Si les traitements antiparasitaires ont été quelque peu délaissés, il est temps de reprendre un rythme régulier pour leur application. Pipettes (spot-on) dont on déverse le contenu sur le dos de l’animal (en plusieurs points selon le poids), spray… il existe de nombreux produits efficaces. Ils évitent les piqûres pouvant transmettre de graves maladies, mais aussi préviennent les allergies, certains chiens et chats étant sensibles à celles des puces.
Le choix pourra être guidé par le vétérinaire en fonction de la facilité à être utilisé chez tel ou tel animal, mais aussi en fonction de l’espèce, la durée d’action, la résistance à l’eau, etc. Tous les antiparasitaires ne s’utilisent pas indifféremment sur le chien et le chat et en cas d’une "cohabitation" au sein de la maison, le vétérinaire pourra conseiller d’éviter certains d’entre eux.
Attention aux engrais et insecticides
Pour les chiens et chats ayant accès aux jardins, il faudra se montrer prudent en cas d’utilisation d’engrais pour les plantations. La même consigne s’applique à l’intérieur, lorsque l’on soigne les plantes, certains produits étant assez volatiles.
La perméthrine présente dans de nombreux produits dont on se sert pour lutter contre les fourmis, mouches, mais aussi cafards, etc., est par exemple très toxique. "Contrairement aux produits vétérinaires, les insecticides domestiques ne sont toujours pas soumis à une autorisation de mise sur le marché. Leurs fabricants n’ont donc aucune obligation d’évaluer une éventuelle nocivité sur les animaux", soulignait un dossier de 60 Millions de consommateurs (n° 472, juin 2012).
Toujours au jardin, dans le Sud particulièrement, il faudra s’assurer de l’absence de chenilles processionnaires, un véritable danger pour les animaux domestiques.
Augmenter le rythme des brossages
Le printemps est également synonyme chez les chiens et chats de période de mue. Le poil mort tombe alors davantage. Ce qui impose une augmentation du rythme des brossages. Le brossage permet en outre de prévenir la formation de bourres ou de nœuds.
Chez le chat qui a tendance à mettre un point d’honneur à faire sa toilette, cela évite qu’il en ingère trop. Les boules de poil (trichobézoards) peuvent être source de troubles gastriques plus ou moins sévères.
Toujours chez le félin, enfin, il faudra veiller à sécuriser fenêtres et balcons que l’on rouvre au printemps et qui constituent un motif important de consultations vétérinaires avec un taux de chutes accru. Et contrairement à une idée reçue, un chat ne retombe toujours pas sur ses pattes !
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