Nordahl Lelandais : la famille de Maëlys intervient pour éviter les débordementsAFP
Un rassemblement était organisé samedi devant l'hôpital du Vinatier où Nordahl Lelandais a été transféré. La famille de Maëlys a contacté l'organisateur de la manifestation pour faire part de son opposition.

Peu après avoir avoué le meurtre de Maëlys, Nordahl Lelandais a été placé en unité de soin psychiatrique au Centre Hospitalier Le Vinatier de Bron, près de Lyon, et ça ne plaît pas à tout le monde. Un certain Franck R., cité par France Soir avait organisé une manifestation prévue ce samedi avec pour objectif de dénoncer le placement du trentenaire dans cette unité, "alors que sa place est en prison", a-t-il expliqué au site internet. 

Rapidement, la famille de Maëlys est montée au créneau pour faire passer un message : elle ne soutient pas ce rassemblement qui devait se dérouler devant l’hôpital même. "Ces manifestations peuvent prendre des tournures qui peuvent êtres délétères. Nous vous remercions de ne pas faire circuler cet événement et d'expliquer aux personnes qui souhaitent y participer que ce genre d'événement n'est pas à l'initiative de la famille et donc pas légitime. Merci pour votre compréhension", a fait savoir un proche de la famille de l’enfant, assure France Soir

Ne pas se substituer aux autorités

L’organisateur a annulé l’événement en conséquence, assurant que rien ne se ferait sans l’accord de la famille de Maëlys. Il a par ailleurs assuré qu’il ne voulait pas "se substituer à la justice". Le contexte autour du dossier est tendu et la famille du mis en examen a déjà expliqué faire régulièrement l’objet de menaces et de harcèlement.

Nordahl Lelandais a été placé dans cette unité de soins après la constatation d’un état dépressif et suicidaire, qui nécessite selon les autorités une surveillance très étroite, expliquait une source pénitentiaire à France Tv Info.

Vidéo du jour

Entendu lundi 19 mars par les juges d’instruction, l’ex-militaire a donné ses "explications", ainsi que l’a précisé le procureur de la République de Grenoble à l’AFP. Depuis aucune nouvelle information n’a filtré.