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Les autorités mettent tout en œuvre pour éviter un suicide de Nordahl Lelandais. "En pleine décompensation", selon une source syndicale pénitentiaire citée par Le Parisien, l’ex-militaire a été déplacé dans une unité psychiatrique de l’hôpital du Vinatier à Bron, près de Lyon, en fin de semaine dernière.
Comme le relève le quotidien, ce placement autorisé par les juges d’instruction après une crise d’angoisse du trentenaire, a été actée pour "une durée indéterminée". L’avocat du mis en examen, Maître Alain Jakubowicz a d’ailleurs précisé : "Il est évident que c’est sur l’avis des médecins, car ce type de décision ne relève pas de l’avocat".
Dans cette unité spécialisée dans l’accueil des détenus à risque suicidaire, Nordahl Lelandais est surveillé de manière renforcée "voire permanente de la part des soignants". L’homme qui est passé aux aveux la semaine dernière souffrirait d’un syndrome de “dépression post-aveux”.
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Etroitement surveillé
Avant d’être admis dans cette unité psychiatrique, Nordahl Lelandais était en préventive à la prison de Saint-Quentin Fallavier, en isolation complète après des menaces de mort de la part d'autres détenus. Il était aussi surveillé de près par les gardiens, qui passaient vérifier sa cellule toutes les 30 à 45 minutes, nuit et jour, relève Le Dauphiné. Là aussi l’objectif était d’éviter un suicide même si pour l’instant il n’y a pas eu de tentative, ainsi que l’a précisé une source proche du dossier.
Nordahl Lelandais devait être entendu jeudi par les juges d’instruction après ses aveux la semaine dernière au cours desquels il a assuré avoir tué Maëlys de façon "involontaire". Pour l’instant le rendez-vous n’est pas annulé et , le placement en unité psychiatrique étant volontaire, Nordahl Lelandais peut par ailleurs "demander à rejoindre sa cellule" quand il le veut.