Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
L’enquête se poursuit dans l’affaire de la mort d’Elisa Pilarski, mordue mortellement par des chiens le 16 novembre 2019. C’est dans la forêt de Retz, dans l’Aisne, que le corps sans vie de la jeune femme a été retrouvé par son compagnon.
Alors qu’aucune révélation n’a été faite sur l’avancement de l’enquête, la juge d’instruction en charge de l’affaire a organisé un "transport sur les lieux", à l’endroit de la tragédie. Elle était accompagnée des deux principaux témoins de l’affaire : Christophe Ellul, le compagnon d’Elisa Pilarski, et Sébastien Van Den Bergh, le maître d’équipage de la chasse à courre.
C’est donc une confrontation qui s’est déroulée, mercredi 12 février 2020, dans la forêt de Retz, rapporte Le Parisien. La juge d’instruction est restée avec les deux témoins pendant plus de 5 heures, alors que tout le périmètre a été bouclé par les gendarmes, révèle France 3 Hauts-de-France. Les deux hommes n’avaient jusqu’alors pas été auditionnés en même temps. Cette confrontation pourrait permettre à la juge d’instruction d'identifier des incohérences dans le discours de l’un ou de l’autre.
Des résultats qui se font attendre
Depuis le début de l’investigation, les partisans de Curtis et de la chasse à courre s’affrontent verbalement sur les réseaux sociaux, écrit Le Parisien. Les deux avocats tentent également de faire connaître leur défense, par le biais de plusieurs déclarations. Ainsi Me Alligné, avocat de Christophe Ellul, déplore auprès du Républicain Lorrain qu’"on peut regretter que cette enquête ait très vite évacué le principe de culpabilité des chiens de chasse à courre, et semble désormais se focaliser sur les chiens de catégorie".
Les résultats d’analyses prélevées sur 67 chiens sont toujours en attente. Ces éléments pourraient enfin faire la lumière dans cette investigation. Pour rappel, ce sont 62 animaux de la chasse à courre et cinq appartenant à Christophe Ellul et Elisa Pilarski, qui sont mis en cause. Selon Le Parisien, ces résultats devraient être remis à la juge d’instruction avant la fin du mois du février.