De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un mois après ses aveux, Jonathann Daval a rendez-vous ce jeudi au tribunal de Besançon pour une audition avec le juge d’instruction Rodolphe Uguen-Laithier. Le trentenaire a avoué le mois dernier avoir tué sa femme, Alexia Daval, dont le corps a été retrouvé en partie carbonisé dans un bois près d’Esmoulins en Haute-Saône à la fin du mois d’octobre.
Lors de cette journée cruciale du 30 janvier, Jonathann Daval avait tenté de justifier son acte en évoquant une dispute au cours de laquelle il en serait venu aux mains. Il a confirmé l’autopsie des autorités en expliquant avoir étranglé sa femme, dont il a ensuite transporté le corps au fond du bois. En revanche, le technicien informatique a nié avoir mis feu au corps d’Alexia Daval. C’est donc ce ‘’mystère’’ que doit éclaircir le magistrat en charge du dossier.
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Une stratégie de défense à installer
La position de Jonathann Daval concernant le corps calciné de son ex-femme peine d'ailleurs à convaincre et en premier lieu l’avocat des parents de la jeune femme. Ce dernier a estimé qu'il faudrait un peu de temps. "On ne peut pas lui reprocher à ce stade-là de ne pas reconnaitre la carbonisation, même si c’est lui. C’est trop, c’est trop. Il a une profonde affection pour mes clients", avait-il confié à LCI, tout en n’excluant pas non plus que le mis en examen ait bénéficié d’un complice.
Pour le conseil de Jonathann Daval, Maître Schwerdorffer, la stratégie est claire : convaincre que son client a paniqué et qu’il ne voulait pas tuer son épouse. Or, la carbonisation d’un corps pour faire disparaître les traces fait plutôt apparaître le mari d’Alexia Daval comme un homme calculateur. Pour l’instant, le trentenaire est mis en examen pour "meurtre sur conjoint".