Meurtre d’Alexia Daval : ce petit groupe qui sait ce qu’il s’est passéAFP
Un mois après le meurtre d'Alexia Daval, ses proches et ceux qui les entourent en savent plus. Ils ont notamment eu des informations sur les circonstances de sa mort. 

Un mois après la découverte du corps d’Alexia Daval dans les environs de Gray (Haute-Saône), ses proches en savent enfin un peu plus sur les circonstances de sa mort. Le mari d’Alexia Daval, représenté par Maître Schwerdorffer, ainsi que les parents, la sœur et le beau-frère d’Alexia Daval, représentés par Maître Florand ont eu accès au dossier. 

"J’ai eu accès avec Maître Florand, à l’intégralité des éléments du dossier de l’instruction et bien évidemment le rapport d’autopsie", a confié Maître Schwerdorffer qui défend le mari d’Alexia Daval, sur France 3 Région. Ce rapport dont ont pu avoir connaissance les avocats et leurs clients s’avère "parfaitement concluant". "J’ai pu donner à Jonathann qui était en demande, les causes précises dans lesquelles son épouse a été tuée", ajoute Maître Schwerdoffer.

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Des précisions sur l’heure de la mort

L’avocat se refuse à communiquer sur la question du viol, mais il explique que "certaines réponses" ont apporté un léger soulagement.

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Si la question de l’heure exacte de la mort est restée longtemps en suspens, les proches d’Alexia Daval auraient désormais une assez bonne idée du moment de son décès: "On a une idée assez précise, même très précise du moment où Alexia est décédée", explique l'avocat. Maître Schwerdoffer n’a pas souhaité en dire plus pour protéger le secret de l’instruction. Au micro de Planet, son cabinet a par ailleurs expliqué qu'il ne fera plus de déclaration à la presse avant une interpellation.

Partie courir le 28 octobre au matin, la joggeuse a été retrouvée à quelques kilomètres de son trajet habituel, deux jours plus tard. 

Outre la famille, le mari, et leurs avocats, seules les autorités connaissent le fond dossier. La procureure de la République a d’ailleurs dès le début fait part de son souhait de ne communiquer qu'au minimum et ce, afin de ne pas empêcher le bon déroulement de l’enquête. Quant au mobile, il est entre les mains du ou des coupables.