Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Le pays fait face à une résurgence importante de l'épidémie depuis plusieurs semaines. D'après les données de Santé publique France, 13 072 nouveaux cas et 43 décès ont été recensés dans les dernières 24 heures. Jour après jour, les chiffres continuent d'augmenter et obligent le gouvernement à prendre des décisions radicales. Mercredi 23 septembre 2020, la France a pris un tournant dans la lutte contre le Covid-19. Le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, a donné une conférence de presse dans laquelle il a annoncé les nouvelles restrictions visant à ralentir la propagation du virus.
Dans ce point d'information désormais hebdomadaire, le ministre a fait le point sur la situation sanitaire actuelle. D'après Le Monde, Olivier Véran a insisté sur la détresse dans laquelle se trouve les hôpitaux, notamment parisiens. "Sur les près de 2 000 patients hospitalisés avec le Covid-19, 305 sont hospitalisés en réanimation, soit 27% de la capacité totale de réanimation de la région, contre 18% il y a une semaine. On peut s'attendre à ce que 40% des capacités régionales de réanimation soient utilisées pour des patients Covid-19 d'ici au 10 octobre, 60% vers le 25 octobre et 85% aux alentours du 11 novembre", a-t-il déploré.
Pour éviter d'en arriver là, le ministre de la Santé a cartographié la France selon le degré d'alerte dans les départements. Ce classement est basé sur trois critères : le taux d'incidence, le taux d'incidence chez les personnes de plus de 65 ans, et la part de patients Covid-19 dans les services de réanimation. On se retrouve désormais avec un pays en rose, rouge et écarlate... Qu'est-ce que cela signifie ?
Covid-19 : quelles sont les restrictions dans les zones en alerte ?
69 départements français sont des zones en alerte, également appelées "zones roses". Vous êtes concerné si vous habitez dans la Vienne, en Corse, dans les Landes ou encore dans la Nièvre... Ce sont les départements où le taux d'incidence est supérieur à 50 pour 100 000 habitants. Cette zone est celle où les mesures sont les moins strictes. Seule une jauge de trente personnes pour les réunions tels que les baptêmes ou les mariages est obligatoire dès lundi 28 septembre 2020. Dans les autres zones, en revanche, les restrictions sont bien plus sévères...
Covid-19 : quelles sont les restrictions dans les zones en alerte renforcée ?
Onze métropoles françaises sont placées en alerte renforcée. Il s'agit de Paris, Lyon, Nice, Lille, Toulouse, Rennes, Rouen, Grenoble, Bordeaux, Montpellier et Saint-Etienne. Là, les limites sont déjà plus claires. Les rassemblements de plus de mille personnes sont totalement interdits, tout comme les grands évènements (fêtes locales, fêtes étudiantes).
Pour l'heure, les restaurants ne sont pas impactés dans ces zones "rouges". En revanche, les préfets pourront décider d'une fermeture anticipée des bars dès lundi. Ainsi, aucun bar ne devrait être ouvert après 22 heures. Salles de sport, gymnases et salles des fêtes seront fermées. Enfin, le gouvernement envisage vivement ceux qui le peuvent à recourir au télétravail. Certaines de ces mesures s'appliquent également pour les "zones d'alerte maximale". Toutefois, ces "zones écarlates" se voient imposer bien d'autres restrictions...
Covid-19 : quelles sont les restrictions dans les zones en alerte maximale ?
Pour l'heure, seules la ville de Marseille et la Guadeloupe sont placées en "zones d'alerte maximale". Toutefois, les métropoles en alerte renforcée pourraient bientôt être concernées par les mêmes mesures si leur taux d'incidence ne baisse pas rapidement. Dans ces zones également appelées "écarlates", les bars et les restaurants ferment totalement et immédiatement, pour un maximum de deux semaines. Les clubs de sport seront fermés, mais pas les cinémas ni les théâtres qui constituent "des lieux culturels aux protocoles sanitaires stricts", affirme le ministre de la Santé.
Si un département venait à dépasser cette zone maximale, "nous n'aurions pas d'autre choix que de déclencher l'état d'urgence sanitaire dans les territoires concernés", prévient Olivier Véran.