De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Nommé ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire le 20 mai 2022, dans le gouvernement d’Elisabeth Borne, Marc Fesneau a succédé à Julien Denormandie à la tête d’un poste espéré de longue date. Proche de François Bayrou et futur successeur à la tête du MoDem, son nom avait déjà été évoqué à différentes reprises pour ce ministère en 2017 et 2019. Tandis que ces récentes missions étaient tournées vers l’indépendance alimentaire et la transition agroécologique, la récente colère des agriculteurs le place sur le devant de la scène. Zoom sur cette personnalité méconnue des Français.
Ministre de l’Agriculture : un parcours au service du territoire
Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire depuis 2022, Marc Fesneau a réalisé ses études secondaires au lycée Molière à Paris. Il a, tout d’abord, obtenu un diplôme d’études universitaires générales (Deug) de sciences de la vie et de la nature avant de travailler pour une entreprise de conseils liée au ministère de l’Agriculture. Il a ensuite fait le choix de quitter Paris pour revenir en Centre-Val de Loire, d’où sa famille est originaire. C’est ensuite qu’il a pu démarrer sa carrière à la chambre d’agriculture du Loir-et-Cher.
Dans un premier temps, Marc Fesneau a été en charge des fonds européens avant de devenir directeur du service développement local. Il s’est parallèlement engagé comme conseiller municipal, puis est devenu maire de la commune rurale de Marchenoir entre 2008 et 2017. Dès 2004, il a été élu président de la communauté de communes Beauce et Forêt dont il est toujours conseiller communautaire. À partir de 2004 et jusqu’en 2010, il travaille également comme conseiller régional et s’investit sur les sujets d’aménagement du territoire, de ruralité et d’agriculture.
Ministre de l’Agriculture : une avancée tranquille
En 2007, Marc Fesneau est élu député et président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale. À la suite, il est également nommé ministre des Relations avec le Parlement dans le gouvernement d’Edouard Philippe en octobre 2018. Défenseur de la ruralité et adepte de la chasse, il s’est fait remarquer par sa connaissance des dossiers et son envie de bâtir en France “une souveraineté sur le foncier”.
Selon nos collègues des Echos, il a dû lutter pour “forcer [...] sa nature” et “aller à la bataille comme il dit”. L’entourage de Gabriel Attal le défend alors avec enthousiasme, évoquant “un bon binôme [...] dans l’écosystème”, qui “connaît par coeur les interlocuteurs”. La crise actuelle et la virulence des agriculteurs mettent donc à rude épreuve les nerfs de ce ministre plutôt discret.
Ministre de l’Agriculture : des décisions à prendre rapidement
Alors qu’il a promis aux agriculteurs des “mesures complémentaires, soit de niveau européen, soit de niveau national” dès mardi, comme le rappellent nos confrères du JDD, Marc Fesneau doit faire face à une grogne d’ampleur. Il a récemment évoqué le besoin d’obtenir “des mesures qui viennent crédibiliser la parole publique et la parole européenne”.
Pour répondre à ces nombreux cris d’alerte, Marc Fesneau s’image telle une “caisse de résonance” sur les sujets à traiter et espère pouvoir “embarquer avec lui” les autres ministres concernés par ces problématiques. Avec, en tête de liste, Christophe Béchu à la Transition écologique et Bruno Le Maire à l’économie.