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Samedi 21 novembre 2020, Jonathann Daval a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa femme, Alexia Fouillot. Une décision attendue depuis trois ans par la famille de la victime, qui avait appelé à une condamnation "à la hauteur" de ses souffrances. Ces trois dernières années ont été éprouvantes pour les Fouillot. Non seulement leur fille a été tuée par strangulation avant d'être partiellement calcinée... Mais ce crime odieux ne connaît d'autre auteur que Jonathann, le gendre qu'ils avaient accueilli au sein de leur famille, comme le rappelle L'Indépendant. Ce même gendre qui, au lendemain du meurtre, avait cherché Alexia avec ses beaux-parents, mettant en scène sa disparition comme celle d'une joggeuse qui aurait fait une mauvaise rencontre.
Les années ont passé, et le mobile du meurtre reste extrêmement flou. D'après Isabelle Fouillot, mère de la défunte, deux scénarios pourraient expliquer le passage à l'acte de Jonathann. "Une des deux est la vérité", affirme Isabelle Fouillot. D'abord, elle évoque la possibilité qu'Alexia souhaitait quitter son mari. "Mais tu ne voulais pas, car tu perdais tout, tu nous perdais", suppose-t-elle devant le tribunal. La seconde hypothèse est la suivante : "Tu ne veux pas d'enfant, parce que l'enfant c'est toi. Plus d'Alexia, tu nous gardais, tu devenais notre fils", poursuit la mère de la victime.
Procès Daval : "La justice a bien fait son travail"
Face à la décision du tribunal, les parents d'Alexia Fouillot ont montré leur soulagement. Le quotidien 20 minutes rapporte la réaction de la famille à la sortie du procès. "C'est une très bonne décision, exactement ce que j'espérais, à la hauteur de notre souffrance, ça va nous permettre de tourner une page (...) C'était trois ans de combat", exprime la mère de la victime. Elle poursuit : "On a hâte de se retrouver ensemble et de retourner à une vie plus normale, on aspire à plus de sérénité". Son mari, Jean-Pierre Fouillot, ajoute : "La justice a bien fait son travail, a compris notre douleur".
Toutefois, il est peu probable que Jonathann Daval passe la totalité de sa peine derrière les barreaux... Découvrez pourquoi.
Procès Daval : "Non, il ne restera pas 25 ans derrière les barreaux"
Invité sur le plateau de l'émission "Affaire suivante", Dominique Rizet s'est exprimé sur la condamnation de Jonathann Daval. Dans des propos relayés par Closer, il affirme d'entrée de jeu que le meurtrier n'effectuera pas la totalité de sa peine. "Non, il ne restera pas 25 ans derrière les barreaux (...) la France propose des aménagements de peine".
Chaque année, une réunion devrait se dérouler pour discuter de cet aménagement de peine. Seront présents : Jonathann Daval évidemment, mais aussi un représentant du procureur de la République, le chef de l'établissement pénitentiaire où le condamné séjourne, un officier de l'administration pénitentiaire et un conseiller d'insertion et de probation. "Il y aura une remise de peine tous les ans de trois mois après réunion d'une commission qui va évaluer son comportement en prison", explique le journaliste.
Quand est-ce que Jonathann Daval pourra-t-il espérer retrouver sa liberté ?
Procès Daval : une possible remise en liberté en 2033 ?
Le retrait annuel de ces trois mois de peine dépendront du comportement du prisonnier. Ainsi, Dominique Rizet explique que Jonathann Daval pourrait être relâché dès l'année 2033. "Pour quelqu'un qui est condamné à 25 ans, il fera entre 13 et 15 ans de prison", explique-t-il. En outre, le journaliste rappelle que d'autres réductions de peine existent en France, comme l'indemnisation de la partie civile.