Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Face à la résurgence de l'épidémie de Covid-19 ces derniers mois, le gouvernement renforce les restrictions pour ralentir la propagation du virus. Port du masque obligatoire, fermeture des restaurants et des bars, limitation voire interdiction des rassemblements... Tout est mis en oeuvre pour éviter les contaminations entre habitants. Pourtant, les chiffres continuent d'exploser. D'après les données de Santé publique France, des milliers de cas positifs au coronavirus et des dizaines de décès sont recensés chaque jour. Dans les hôpitaux, la situation se dégrade : dans les sept derniers jours, l'Agence nationale de santé publique a compté plus de 5 000 nouvelles hospitalisations dont près de 1 000 en service de réanimation.
Cette évolution inquiétante de la situation sanitaire pousse l'exécutif à poursuivre ses mesures restrictives, toujours avec le même objectif : endiguer l'épidémie. Le mercred 14 octobre 2020, à 19 heures 55, les journalistes Anne-Sophie Lapix et Gilles Bouleau seront les invités d'Emmanuel Macron à l'Elysée. Le président de la République donnera alors une interview télévisée, diffusée sur France 2 et TF1, pour faire le point sur la crise du coronavirus et annoncer de nouvelles mesures.
Covid-19 : pourquoi cette prise de parole d'Emmanuel Macron ?
Des conseillers et autres proches d'Emmanuel Macron se sont confiés à BFMTV sur cette prise de parole. La chaîne d'information en continu résume assez efficacement le tryptique du gouvernement : "alerter, expliquer, positiver". Conscient d'une mauvaise communication entre les citoyens et le gouvernement, Emmanuel Macron souhaite rendre sa stratégie plus lisible pour les Françaises et les Français. Dans les faits, comment cela se traduira-t-il ? Certaines rumeurs évoquent l'instauration d'un couvre-feu... Qu'en est-il ?
Covid-19 : doit-on s'attendre à un couvre-feu ?
Une rumeur affole les internautes : et si Emmanuel Macron annonçait l'instauration d'un couvre-feu dans les zones les plus vulnérables à l'épidémie ? BFMTV est formel : tous les proches du président de la République contactés par la chaîne affirment n'avoir aucune information à ce sujet. Simple rumeur ou secret bien gardé ? La réponse sera donnée mercredi 14 octobre. Alors, quelles restrictions pourraient être annoncées ?
Un proche du chef de l'Etat estime qu'il est l'heure de répondre aux questions que se posent les citoyens. "Pourquoi est-ce qu'on ne reconfine pas les gens à risque, les Ehpad, les personnes aux affections au long cours, maladies chroniques ?", déclare-t-il. Il faut donc s'attendre à avoir enfin des réponses sur les éventuelles mesures de reconfinement ou de couvre-feu. En ce qui concerne le télétravail, ce même proche de l'exécutif a un avis bien tranché sur le sujet.
Covid-19 : le télétravail, "un des axes majeurs de la lutte contre la deuxième vague"
"Et le télétravail ?", continue ce même proche d'Emmanuel Macron. "Les transports sont bondés, et tant que le message ne vient pas du plus haut sommet de l'État, les chefs d'entreprises et les RH ne sont pas prêts à remettre en place le télétravail. Ça remonte de partout. C'est potentiellement un des axes majeurs de la lutte contre la deuxième vague, et on voit bien que jusqu'ici, les 'incitations' ne fonctionnent pas", regrette-t-il auprès de BFMTV. Le gouvernement renoncera-t-il aux recommandations pour mettre en place l'obligation de télétravailler pour ceux qui en ont la possibilité ?
Covid-19 : le président devrait annoncer de nouvelles aides liées à la crise sanitaire
"Le président de la République ne peut pas annoncer que des mauvaises nouvelles", explique un conseiller de ce dernier. En ce sens, il devrait révéler de nouvelles aides destinées aux professionnels des secteurs les plus touchés par la crise épidémique. La chaîne d'information en continu évoque "les métiers de l'hôtellerie et de la restauration ou de la culture".
"Le président veut aussi que les Français se rendent compte que leurs efforts payent, des territoires repassent en vert (...) Il doit montrer qu'il protège, il veut aussi donner de l'espoir", a poursuivi ce même conseiller.