Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
L’initiative est venue de Sandra Muller, journaliste de La Lettre de l’audiovisuel et très active sur les réseaux sociaux. Vendredi, alors que l’affaire Harvey Weinstein n’en finit plus de faire parler, elle appelle les femmes à dénoncer leurs agresseurs sexuels. "Et si nous aussi on donnait les noms des prédateurs sexuels qui nous ont manqué de respect verbalement et/ou tenté des tripotages ? ", demande-t-elle sur Twitter, assorti d’un hashtag pour le moins évocateur : #BalanceTonPorc.
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"Un jour, je vais te baiser, que tu le veuilles ou non"
Rapidement, de nombreuses journalistes et anonymes ont raconté leur expérience sans citer nommément leur agresseur présumé. Depuis vendredi soir, Twitter est inondé de ces témoignages, plus de 27 000 messages ont été recensés pour le moment. Certaines femmes racontent comment elles ont été harcelées, en général par leur supérieur, sur leur lieu de travail. Les déclarations sont chocs et particulièrement brutales. "Un red chef, grande radio, petit couloir, m'attrapant par la gorge : ‘un jour, je vais te baiser, que tu le veuilles ou non’ ", ou "Grande radio, grand chef qui qq années avant avait tenté de me violer, me dit ‘J'ai pourtant toujours été sympa avec toi’", peut-on lire.
Certaines personnalités ont également raconté ce qu’elles ont vécu. La militante Caroline de Haas a par exemple dénoncé un ancien professeur de la faculté qui lui envoyait des photos de son sexe. De son côté, la députée Aurore Bergé parle d’un patron d’agence particulièrement "collant", qui n’hésitait pas à l’appeler en pleine nuit. D’autres femmes témoignent d’agressions sexuelles qu’elles peuvent vivre au quotidien avec les attouchements dans le métro ou les regards dans la rue.