Sur les 51 hommes poursuivis pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot, un quart affirment avoir eux-mêmes subi des viols dans leur enfance.
Tout semble avoir commencé avec la crise sanitaire. Dans les faits, bien sûr, la crise économique à laquelle le monde fait aujourd’hui face est loin d’être la première. Difficile de ne pas penser à la crise des subprimes, pour ne citer que l’une des plus récentes, sans oublier l’ensemble de celles survenues entre l’après-guerre et le début du XXIème siècle. Cependant, ce n’est pas parce qu’un tel phénomène peut sembler courant qu’il est sans impact réel sur les finances des Françaises et des Français. En l’état actuel des choses, indique BFMTV sur son site, il faut craindre trois effets distincts. La liste.
Vers une inflation mondiale et la flambée des prix de l’énergie ?
La guerre qui se déroule sur le sol ukrainien contribue très largement à perturber le commerce mondial… et ce depuis le début de la reprise post-Covid, ou presque. Elle engendre, de fait, une hausse généralisée des tarifs à l’échelle mondiale. En Europe, elle est estimée à 8,9% de juillet 2021 à juillet 2022, soit sur un an. A titre de comparaison, les Etats-Unis accusent une inflation de 8,5% et elle grimpe jusqu’à 10,1% au Royaume-Uni. C’est à cause d’elle que les Françaises et les Français paient leurs courses plus cher.
C’est aussi à cause d’elle, en partie, qu’i l faut craindre un risque de pénurie énergétique en Europe ainsi qu'une forte hausse des tarifs. Le prix du gaz naturel européen a ainsi décollé de +315% depuis le seul début de l’année. Sans le bouclier tarifaire, mis en place par Jean Castex à l’occasion du précédent quinquennat, la situation pourrait s’avérer financièrement très tendue pour les ménages qui ne se chauffent pas à l’électricité ou qui cuisinent encore au gaz. Sans oublier, bien sûr, les hausses de prix sur le carburant…
Faut-il craindre une crise alimentaire ?
Autre conséquence non moins importante de la crise économique mondiale à laquelle les Français font aussi face : le risque d’une seconde crise, cette fois alimentaire. Le nombre de personnes confrontées à une insécurité alimentaire aiguë s’élève actuellement à 345 millions d’individus, d’après le programme alimentaire mondial (PAM). Il y a trois ans, il ne s’élevait “qu’a” 135 millions.
Plusieurs facteurs, poursuit BFMTV, expliquent cette situation dramatique. Il faut d’abord évoquer la crise climatique, qui entraîne sécheresses et inondations, détruisant de facto une partie des ressources alimentaires dont pourraient pourtant bénéficier les individus frappés par la faim. Du reste, il faut aussi revenir sur la guerre en Ukraine, qui tire vers le haut les prix alimentaires mondiaux ; en plus de ralentir l’export de certaines marchandises.
Vers une croissance en berne ?
Dernière conséquence évoquée par nos confrères : la croissance mondiale, estimée à 3,2% pour l’année 2022 et à 2,9% pour l’année à venir, apparaît en berne. Les dernières prévisions en date, qui remontent au mois d’avril 2022, étaient considérablement plus rassurantes puisque la chute observée se situe entre 0,4 et 0,7 point de différence, selon la date retenue.
Pour la zone euro, dont fait évidemment partie la France, les estimations précises sont encore moins élevées : elles culminent à 2,6% et 1,2% respectivement, pour les années 2022 et 2023. De quoi échapper à une récession, mais il faut tout de même craindre une dégradation conséquente de l’activité économique française dans les mois à venir, a fait savoir Bruno Le Maire.