Paul G., 31 ans est accusé d’avoir violé Gisèle Pelicot en 2016. Il a reconnu les faits dans leur totalité ce vendredi 8 novembre, avant de faire part à la cour de son souhait de devenir pasteur.
Le corps d’Estelle Mouzin va-t-il être retrouvé dans le château du Sautou ? C’est en tout cas l’espoir de la juge chargée de l’instruction, Sabine Khéris. Selon Richard Delgenes, avocat de Monique Olivier, Michel Fourniret aurait ainsi indiqué certains lieux à explorer dans le parc du château, grand de 15 hectares. Malgré tout, le père de la fillette reste prudent. "Évidemment qu’on attend beaucoup de ces fouilles. Mais en même temps, je dois être prudent. Je dois me protéger. Il n’est pas certain qu’on arrive à retrouver Estelle", a confié Éric Mouzin à Ouest-France.
Selon le père de la fillette, qui avait 9 ans au moment de sa disparition le 9 janvier 2003, "les fouilles vont être compliquées" car "le château est entouré d’un parc d’une quinzaine d’hectares, sans compter qu’au bout de dix-huit ans, la végétation des lieux a beaucoup évolué". Ces nouvelles fouilles qui débutent ce lundi devraient durer plusieurs jours. Pour rappel, c’est dans ce lieu qu’avaient été retrouvés en 2004 les corps d’Élisabeth Brichet, 12 ans, et de Jeanne-Marie Desramault, une étudiante de 22 ans, deux des victimes de Michel Fourniret. Des fouilles avaient déjà été effectuées à Ville-sur-Lumes, au domicile de la soeur de Michel Fourniret, pour tenter de retrouver la dépouille d'Estelle Mouzin.
Michel Fourniret était déjà retourné sur les lieux en octobre dernier
"L’ogre des Ardennes", 78 ans, ne sera pas présent sur place cette fois. Outre son état neurologique fluctuant, le tueur en série est actuellement hospitalisé depuis qu’il a fait un malaise dans sa cellule de Fresnes le 20 novembre dernier. Michel Fourniret était déjà retourné sur les lieux en octobre dernier, après un passage par Guermantes (Seine-et-Marne), où avait disparu Estelle Mouzin le 9 janvier 2003, alors qu'elle rentrait de l'école. Sabine Kheris, la juge d’instruction parisienne qui a repris les investigations depuis 2019 dans cette affaire, avait espoir de "déclencher des souvenirs" chez le septuagénaire à la mémoire chancelante.