De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La corse attire de nombreux touristes chaque été. En moyenne, ils sont 2,5 millions a se rendre sur l'île de Beauté aux mois de juillet et août, comme l'indique Europe 1, pour profiter de son climat méditerranéen et de ses paysages dignes d'une carte postale.
Pour les locaux, ces visiteurs sont trop nombreux, en particulier dans certains sites touristiques emblématiques de la région très prisés par les touristes. L'Assemblée de Corse a donc proposé l'instauration de quotas annuels de fréquentations humaines dès le mois de juillet 2022.
L'objectif : lutter contre ce phénomène surfréqentation. La mesure a été adoptée à l'unanimité par les nationalistes à la tête de la région. Voici les trois lieux qui seront concernés dans les prochaines semaines :
- Bavella.
- Les îles Lavezzi.
- La vallée de la Restonica.
Ce qui va changer pour les touristes
Concrètement, cette mesure se traduira pas une limitation des capacités d'accueil de ces trois sites.
En ce qui concerne les îles Lavezzi, le nombre de visteurs sera limité grâce à la mise en place d'un système de réservation pour accéder à l'archipel. Seront acceptés : "2 000 personnes maximum présentes simultanément sur la partie terrestre de l’île, détentrices d’une autorisation", rapporteLe Figaro. Au delà de cet été, cette mesure prévoit "2 00.000 visiteurs maximum entre 2022 et 2026" sur le site.
En revanche, plusieurs personnes ne seront pas comprises dans ces quotas comme l'indique le quotidien national.
- le personnel de l’Office de l’environnement de la Corse,
- les scolaires,
- les groupes d’étudiants encadrés,
- les associations environnementales ayant formulé une demande de débarquement.
Si vous souhaitez visiter l'un de ces sites dans les semaines à venir, pensez donc à réserver le plus tôt possible en particulier cet été. En effet, les résidents corses devraient être prioritaires sur les réservations. Un disposition testée cette année "afin d’éviter tout dérapage discriminatoire", précise Le Figaro.