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L’affaire a fait grand bruit. Le 21 juillet 2017, Jade Voltigeur est devenue Miss Martinique. Quelques jours plus tard le Comité de l’élection locale a annoncé que la jeune femme ne pourrait pas se présenter au concours de Miss France 2018. Jade Voltigeur a été disqualifiée à cause du tatouage qu’elle arbore sur son épaule. De plus, la Miss avait maquillé ce dernier avec du fond de teint le soir de son élection. En effet, l’absence de tatouage ou de piercing est l’une des nombreuses conditions que doivent remplir les Miss pour participer au concours national.
En plus d’être née de sexe féminin, d’être de nationalité française ou de mesurer au minimum 1m70 (sans talons), les candidates sont soumises à d’autres règles imposées par le Comité Miss France. La miss doit impérativement être célibataire, non mariée ni pacsée, et ne pas avoir divorcé. Celle-ci n’est pas autorisée non plus à avoir eu des enfants. Il est impératif également que la Miss n’ait pas subi de transformations physiques.
Kleofina Pnishi, alias Miss Provence, a bien failli elle aussi être disqualifiée à cause d’un tatouage. Sylvie Tellier a volé à son secours dans Le Parisien : "On autorise les petits tatouages discrets pour que les jeunes femmes ne soient pas pénalisées au concours Miss France, dans les concours internationaux, voire en cas de contrat d'égérie. Dans le cas de Miss Martinique, il s'agissait d'un tatouage assez gros pour qu'il pose problème."
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Pas de photos de nu, ni de politique
Les candidates de l’élection Miss France risque la disqualification si elles ont posé pour des photos totalement ou partiellement dénudées. Inutile de vous dire que des photos à caractère érotique ou pornographiques sont d’autant plus éliminatoires. Rappelez-vous, Geneviève de Fontenay souhaitait que Valérie Bègue, Miss France 2008, rende son titre après la publication de photos suggestives de la jeune femme.
Dernier élément, une miss a interdiction d’utiliser son titre à des fins de propagande ou de militantisme politique, idéologique ou religieux.
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