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Le Bazar de la Charité : une fiction inspirée du tragique incendie qui a frappé Paris le 4 mai 1897
Le 18 novembre prochain, la série Le Bazar de la charité débarque sur TF1. Composée de 8 épisodes de 52 minutes, cette fiction, co-produite par TF1 Studio et Quad Télévision, est inspirée d'un événement historique : l'incendie du Bazar de la Charité, la plus grande manifestation caritative annuelle de Paris à la fin du XIXe siècle. La fiction, créée par Catherine Ramberg et Karine Spreuzkouski, suit l'histoire de trois femmes qui voient leur destin bouleversé suite à ce fait divers tragique. Dans les rôles-titres, on retrouve Audrey Fleurot, Julie de Bona et Camille Lou. La bande-annonce de la série (voir ci-dessus) a été dévoilé sur LCI depuis début juillet.
"Le point de départ est un énorme incendie qui a lieu dans un magasin, à Paris, où toutes les grandes bourgeoises venaient dépenser de l'argent pour la bonne cause. C'est extrêmement marquant car ce sont essentiellement des femmes et des enfants qui sont morts dans cet incendie. Et c'est le point de départ pour suivre le destin de trois familles", explique Audrey Fleurot dont les propos sont rapportés par Télé Star lors de la 21e édition du Festival de la fiction de La Rochelle.
Créé en 1885, le Bazar de la Charité organise chaque année une immense vente au profit des plus démunis. En 1897, la manifestation s'est déroulée dans un immense hangar de bois rue Jean-Goujon, près des Champs-Elysées, à Paris. Le 4 mai 1897, les personnes sont nombreuses dans la salle de projection pour découvrir les premiers films des frères Lumières. Mais la séance tourne au drame lorsque la lanterne de projection, qui fonctionne à la lumière oxyéthérique (mélange d'oxygène et d'éther), prend feu. L'incendie se propage à une vitesse folle et provoque la panique. Un quart d'heure plus tard, il ne reste plus rien du Bazar de la Charité. Cette incendie a tué plus de 130 personnes. Si vous souhaitez savoir davantage sur cette tragique histoire, la chaîne Histoire , appartenant au groupe TF1, va diffuser un documentaire exceptionnel le 17 novembre prochain à 20h40.
Un casting cinq étoiles
Dans une interview accordée au magazine FemininBio, Audrey Fleurot évoque Adrienne de Lenverpré, le personnage qu'elle incarne dans Le Bazar de la Charité :
Ce qui m’a tout de suite plu dans le personnage d’Adrienne, c’est son côté féministe avant l’heure. Un mariage d’amour qui a mal tourné, une femme forte qui aimerait divorcer à une époque où c’est inconcevable, qui a un amant et veut s’enfuir avec sa fille... Elle est très libre-pensante à une époque où les femmes sont totalement définies en fonction de leur mari. C’est une grande bourgeoise qui décide à un moment de tout envoyer balader pour refaire sa vie, en profitant de l’incendie pour se faire passer pour morte, et qui démarre une nouvelle vie dans la clandestinité totale.
Si Audrey Fleurot, Julie de Bona et Camille Lou incarnent les héroïnes du Bazar de la charité, le reste du casting de la série événement de TF1 est tout aussi prestigieux. En effet, Josiane Balasko, Antoine Duléry, Gilbert Melki, Florence Pernel ou encore Stéphane Guillon font partie de la distribution de la fiction. Derrière la caméra, on retrouve Alexandre Laurent qui a notamment réalisé les mini-séries de TF1 Le Secret d'Elise (2015) et La Mante (2016).
Les coulisses du tournage
TF1 qualifie Le Bazar de la Charité de "superproduction" : la série a nécessité cinq mois de tournage, 3 000 figurants, 1 500 costumes, une centaine de calèches et de fiacres, 185 techniciens et 150 jours de préparation. Le tournage s'est déroulé en région parisienne entre novembre 2018 et avril 2019, notamment dans les studios de Bry-sur-Marne (Val-de-Marne). Selon TV Mag, le budget du film est de 2 millions d'euros pour chacun des 8 épisodes, soit 16 millions d'euros au total.
Le tournage de l'incendie a duré sept jours, rapporte Le Parisien qui a assisté au tournage de certaines scènes de la série. Le quotidien décrit également toutes les dispositions de sécurité mises en place dans les studios pour ce tournage périlleux notamment la présence de pompiers, d'une centaine de bonbonnes de gaz ou encore des extracteurs de fumée au plafond.
TF1 a d'ailleurs conclu un accord de partenariat avec Netflix autour du préfinancement de la série qui assurera une diffusion à l'international. Ainsi, les 150 millions d'abonnés Netflix à travers le monde pourront visionner la série. "Cela traduit notre volonté de pouvoir investir plus fortement dans une fiction française de qualité internationale. Cela pose le cadre d’un meilleur partage des risques, des droits et de la valeur entre tous les partenaires de co-financement", commente Ara Aprikian, directeur général aux contenus du groupe TF1 dans un communiqué.