Jean-Claude et son petit-fils Axel, gagnants de Pékin Express, reviennent sur leur incroyable épopée© Patrick ROBERT/M6 Service de presse
INTERVIEW. Le septuagénaire et son petit-fils ont retenté l'aventure Pékin Express, deux ans après leur échec en Asie centrale sur M6. Et la chance a joué en leur faveur puisqu'ils ont remporté la finale de l'édition all stars en Inde. Axel et Jean-Claude ont livré leurs confidences pour Planet.
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"Au dernier virage de la course, quand je vois la bâche qui n’est pas percée, j’ai du mal à y croire." Pourtant, Axel ne rêve pas : le jeune homme de 22 ans et son grand-père de 75 ans, originaires du Gers, ont réussi l’exploit de remporter la saison 19 de Pékin Express samedi dernier sur M6. Le duo a tiré son épingle du jeu lors de la finale en Inde, devant leurs rivaux et animateurs de camping Clément et Émeline.

Près d’une semaine après leur victoire en finale de "l’épopée des Maharadjas" animée par Stéphane Rotenberg, les deux vainqueurs ont enfin tout dévoilé à leurs proches. Ils reviennent sur leur parcours pour Planet. "On avait ce petit secret entre nous, papy et moi", nous confie l'étudiant en journalisme à Toulouse. "Samedi soir, on a découvert ensemble le résultat et ils étaient encore plus contents. C’était une soirée exceptionnelle, on s’en souviendra encore longtemps". Comme en témoignent les images ci-dessous partagées par le candidat sur Instagram.

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Jean-Claude : "Je suis fier de dire qu’on a gagné pour l’honneur"

En franchissant la ligne d’arrivée en premiers, Axel et Jean-Claude ont inscrit leurs noms au palmarès du jeu d’aventure. Une victoire "pour l’honneur" nous avoue le binôme qui partait avec une cagnotte égale à leurs adversaires, avant de prendre la totalité de leurs gains entre les trois courses intermédiaires. "Je suis fier de dire qu’on a gagné pour l’honneur. Il était hors de question qu’on laisse notre place comme certains internautes le suggèrent", affirme papy JC.

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"On a été moins bons que Clément et Émeline", reconnaît à son tour le petit-fils avant de balancer avec humour. "Ils ont tout pris, mais eux aussi sont rentrés les poches vides." Axel préfère retenir le positif. "On ne faisait pas ça pour l’argent, on a tellement plus gagné que ça. Gagner Pékin Express avec mon papy, ça vaut tout l’or du monde." Même si le binôme nous avoue avec le sourire qu’il n’aurait pas dit non au chèque de 100 000 euros. Mais, cette victoire a le goût d’une revanche pour eux.

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Axel : "Notre première aventure nous a appris des choses sur notre relation"

En 2021, Axel et Jean-Claude se sont envolés pour l’Asie centrale lors de leur première participation à Pékin Express. Un rêve de gosse pour le jeune candidat, tout juste majeur à l'époque, qui embarque son grand-père pour une folle course sur les terres de l’aigle royal. Mais leur aventure s’achève aux portes de la demi-finale et ils terminent en quatrième position du jeu en saison 15, lors de sa diffusion l’année suivante.

"Notre première aventure avec papy nous a appris des choses sur nous et notre relation", a admis l'étudiant qui rêvait d’une seconde opportunité. "On s’est toujours dit qu’on veut repartir et on préfère partir pour un all stars que sur un itinéraire bis (l’aventure parallèle à la course en seconde partie de soirée sur M6, NDLR). Quand on nous l’a proposé, c’était une évidence que l’on dise oui."

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Pour son grand-père, "l’avantage de partir sur l'édition all stars, c’est qu’on savait ce qu’il ne fallait pas faire et ce qu’il fallait améliorer". Face à eux, des adversaires redoutables comme les copines Rose-Marie et Cinzia ou encore le père "chic" Christophe et sa fille "choc" Claire, grands gagnants de la saison 14. Un duo qui ne leur a pas fait de cadeau, notamment lors de cette demi-finale où Jean-Claude et Axel ont franchi la ligne d’arrivée lors de la deuxième course intermédiaire, d’un orteil devant celui du père de Claire.

"Pour moi, il était impossible que Christophe me passe devant. On m’a accusé de l’avoir un peu bousculé, parmi les téléspectateurs et sur les réseaux sociaux. Mais je pense que c’est plutôt eux qui ont tenté de me déstabiliser", sourit le septuagénaire qui a réalisé un incroyable sprint. Tandis que son petit-fils a battu deux duos d’affilée lors du duel final éliminatoire.

La chute de Jean-Claude : "J’avais fait exprès justement pour que ça fasse le buzz"

Trois ans entre les deux aventures, Axel et Jean-Claude ont gagné en maturité et sagesse. Nos deux candidats "nés à la même date" sous le signe du lion ont également changé. "Au début, il était le lionceau et moi le roi de la jungle. Mais ce n’est plus du tout le cas. Le roi de la jungle, c’est Axel et moi je suis un vieux lion", plaisante le retraité et bénévole pour le Secours populaire.

Ce duo attachant et complémentaire a surmonté bien des épreuves et des coups durs, mais c’est avec détermination qu’ils ont poursuivi leur aventure. Étape après étape. "Notre force, c'est notre relation. C’est l’amour qu’on se porte et papy qui fait tout pour que je réalise mon rêve", a reconnu son petit-fils au téléphone. "Il veut me rendre fier et ne pas me décevoir. Et moi, d’un autre côté, je fais tout pour le rendre fier et le remercier de m’avoir suivi", et d’ajouter : "On avait envie de se surpasser pour se faire plaisir et rendre fier l’autre".

En remportant cette édition spéciale de Pékin Express, le grand-père d’Axel devient, à 75 ans, le plus âgé des vainqueurs. "Je n’y avais pas pensé, ça ne me pesait pas particulièrement mais dans le fond, il faut bien l’avouer", rigole celui qui n’a cessé de penser à son épouse dans les derniers efforts. Ou d’éviter la chute sur le tapis rouge en franchissant la ligne d’arrivée. En vain. "J’avais fait exprès justement pour que ça fasse le buzz", avoue le senior qui n’a pas perdu le sens de l’humour.

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Depuis leur victoire, Axel et Jean-Claude ont reçu les félicitations des habitants de leur village. "Après la vie normale a repris. Les gens nous croisent et nous félicitent, ça fait toujours plaisir", savoure notre heureux grand-père. Quant au jeune Axel, il ne ferme pas la porte à une troisième participation. "On est ouvert et on repartira sans hésiter." La production est prévenue : jamais deux sans trois !