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L'affaire remonte à 2016. Un homme vient de déposer plainte à l'encontre d'une société de placements immobiliers. Ce dernier a investi toutes ses économies dans un projet situé à Gimouille dans la Nièvre qui inclue des bungalows écologiques, des maisons, un hôtel et un spa. À l'époque, les employés de ladite société lui promettent un taux de rendement estimé à 9 % par an. Il n'en verra jamais la couleur.
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Pyramide Ponzi
Pour tout comprendre, il faut en réalité revenir 10 ans en arrière, au milieu des années 2000. Là où la stratégie déployée par cet homme, entrepreneur, originaire de Lille, voit véritablement le jour. Pour réussir son opération, il avait mis en place un système connu sous le nom de "pyramide de Ponzi". Sa méthode : il convainquait des clients de lui confier leur argent en vue d'effectuer une opération de défiscalisation immobilière. Dans les faits, il empochait les sommes versées par ces derniers et rémunérait les anciens clients avec l'argent des nouveaux. Lesquels se sont révélés de plus en plus nombreux au fil des ans puisque l'argent affluait chez les plus anciens investisseurs.
20 000 euros par mois durant 11 ans
Pour renforcer sa mécanique, l'homme décide de monter trois sociétés et d'employer des courtiers afin de trouver de nouveaux clients et lui permettre d'émarger près de 20 000 euros par mois. Au final, son affaire tourne durant 11 ans et certains actionnaires lui versent des centaines de milliers d'euros, pensant réaliser un placement inespéré. Mais le système se grippe inéluctablement au fil des ans et les mécontentements des actionnaires qui demandent à recevoir leur dividende se multiplient.
Un accident de parcours ?
Au final, l'homme a été interpellé mercredi 11 octobre 2017 à Paris par les enquêteurs de division des affaires économiques et financières de la police judiciaire. Lors de ses auditions, il a plaider pour "un accident de parcours", précisant que ses affaires n’ont pas marché comme il l'aurait souhaité et qu’il n’était pas parvenu à "faire face à ses obligations". Il n'avait, jusqu'alors, jamais été inquiété par la justice.
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