Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
La police se met à la page. La Direction générale de la police nationale (DGPN) a en effet annoncé mardi qu’il est désormais possible de déposer une pré-plainte sur Internet. Les citoyens peuvent ainsi signaler de manière plus rapide les délits et autres infractions dont ils pourraient être témoins ou victimes. "Nous n’étions pas référencés jusqu’aujourd’hui sur Internet, c’est anormal", a expliqué le porte-parole de la DGPN, Pascal Gariibian avant d’ajouter : "Nous faisons un peu notre petite révolution culturelle". Et de préciser que l’objectif de cette opération est "d’aller chercher les internautes là où ils se trouvent (…) et les touchent par l’intermédiaire de leurs contacts et de leurs centres d’intérêt sur les réseaux sociaux".
"Proximité » et « sincérité"
Concrètement, ce nouveau système reposant sur "un lien de confiance", permet de déposer une pré-plainte en ligne "directement" ou de géolocaliser son commissariat. "Nous avons déjà 21.000 fans, il y a une attente", a souligné Pascal Garibian. Présente également sur Twitter, cette fonctionnalité devrait ensuite donner lieu à une web tv sur Dailymotion ainsi qu'à un compte d'images libre d'accès sur le site de partage Flickr.
Au delà de cette "visibilité", la police veut être "opérationnelle" et pouvoir ainsi lancer des appels à témoins, a insisté le porte-parole. Par l'intermédiaire de la plate-forme gouvernementale Pharos, un portail de signalement de faits délictueux sur internet, les internautes pourront également signaler, depuis Facebook des sites pédo-pornographiques, des escroqueries, etc ...
"C'est un outil. A nous de faire le tri", a quant à elle argumenté Mme Champagnat. Interrogée sur le risque "de se faire vite déborder", Adeline Champagnat, l’adjointe de l’Office nationale de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) a, quant à elle, estimé : "c’est un outil. A nous de faire le tri". Elle a également affirmé qu'il "n'y a que très peu de signalements infondés sur internet, seulement 6%".