Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Cotopaxi s’est reveillé vendredi dernier. Situé à 45 kilomètres de Quito (capitale), il culmine à 5 897 mètres d’altitude. Il est considéré par les scientifiques de l’Institut de géophysique comme l’un des volcans les plus dangereux du monde en raison de la quantité de neige qui se trouve à son sommet. A ce jour, 505 habitants ont été évacués. Sa dernière éruption date de 1877, la fonte des glaces du volcan avait alors provoqué d’importantes coulées de boues qui avaient poussées des roches gigantesques. Il y eut des milliers de victimes.
Le président de l’Equateur Rafael Correa a déclaré "l’état d’exception" qui autorise la censure préventive de toutes informations relative à l’éruption. "Afin de garantir la sécurité des citoyens, la censure préalable est décrétée concernant l’information sur le processus éruptif du volcan Cotopaxi émise par les médias de communication", énonce le décret instaurant l’état d’exception. Cette mesure doit durer au minimum 60 jours.
Un président qui souhaite briguer à un 4ème mandat
Les Equatoriens "ne pourront s’informer que par les bulletins officiels émis sur le sujet par le ministère coordinateur de la sécurité, avec l’interdiction de diffusion de toute information non autorisée par un média de communication, qu’il soit public ou privé, ou via les réseaux sociaux". Sauf que cette mesure intervient alors que le président doit faire face à de nombreux mouvements sociaux. Il veut modifier la constitution pour briguer à un 4ème mandat, ce qui n’est pas le souhait d’une partie de la population car son régime devient de plus en plus autoritaire.
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L’état d’exception permet de renforcer le contrôle de l’armée sur la population. Pour le gouvernement l’éruption du volcan Cotopaxi est une "catastrophe utile". De plus, les éruptions de volcan sont toujours précédées de signes indicateurs, sauf que personnes n’a été mis au courant par le pouvoir : des touristes dormaient toujours près du volcan quelques jours avant qu’il ne se réveille.
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