De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’or noir n’a jamais aussi bien porté son nom. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les prix du baril de pétrole se sont envolés. Une hausse qui a eu de fâcheuses conséquences pour les automobilistes français. Dans l'Hexagone, un plein d’essence coûtait déjà de plus en plus cher semaine après semaine depuis plusieurs mois. La semaine dernière, le prix du carburant a battu tous les records. Il a même largement dépassé la barre symbolique des 2 euros le litre.
Une situation propice pour les adeptes du siphonnage de réservoir. En effet, à chaque fois que le prix du plein augmente, le nombre de ce type d’infraction est aussi en hausse, alerte la gendarmerie de la Haute-Garonne, comme le rapporte le site Actu Occitanie.
En temps normal, les victimes privilégiées de ces voleurs sont les utilitaires ou les camions. Pour cause, ces derniers ont des réservoirs qui peuvent stocker jusqu’à 1000 litres d’essence. Mais avec les prix affichés à la pompe, tous les véhicules sont devenus des cibles potentielles.
Dans le diaporama ci-dessous, découvrez les 8 conseils des gendarmes pour éviter d’être victime de vol d'essence.
Une baisse des prix annoncée
Le nombre de stations-services qui ont dépassé la barre des 2 euros 50 le litre de diesel ou de sans plomb se comptent désormais en dizaine. Cependant, les prix affichés à la pompe devraient baisser à partir de ce lundi 14 mars.
“Les prix des carburants vont rebaisser, spectaculairement pour le gazole, d'environ 35 centimes. Attention, ça ne dit pas que ça va durablement se retourner... Le marché du pétrole est fortement volatile et imprévisible du fait des tensions géopolitiques du moment”, annonçait Michel-Edouard Leclerc, sur BFMTV, comme le rapporte l’Indépendant.
Autre bonne nouvelle pour les automobilistes : le gouvernement va mettre en place une remise de 15 centimes par litre de carburant. Elle sera “valable sur tous les carburants, sera appliquée dès le 1er avril prochain pour une durée de quatre mois”, précise Jean Castex, dans les colonnes du Parisien.