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Le Conseil général a-t-il enfreint le principe de laïcité ? C’est en tout cas ce qu’a estimé le tribunal administratif de Nantes, lequel lui a récemment ordonné de retirer la crèche de Noël qu’il avait installé dans son hall d’entrée. Saisi par un particulier qui dénonçait la présence d’un symbole religieux dans un édifice public, la justice lui a ainsi donné gain de cause. Elle a notamment mis en avant le principe de la laïcité, lequel garantit la stricte séparation de l’Eglise et de l’Etat.
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Une décision dont se félicite Jean Regnoud, le président de la Fédération de la Libre pensée de Vendée. "Il s'agit d'une crèche de la nativité, donc c'est un emblème religieux, d'une religion particulière. Elle ne respecte pas ce que doit être la neutralité des bâtiments publics, de l'État donc, et ne respecte pas la liberté de conscience d'un citoyen qui, rentrant au conseil général, se voit quasiment imposer un emblème religieux et caractérisé comme tel", a-t-il estimé.
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De son côté, le Conseil général de Vendée a d’ores et déjà fait savoir qu’il avait l’intention de faire appel. "Le respect de la laïcité n'est pas (...) l'abandon de toutes nos traditions et la coupure avec nos racines culturelles", a-t-il fait valoir dans un communiqué, avant d’interroger : "Faudrait-il interdire les étoiles dans les guirlandes de Noël qui décorent nos rues en ce moment, sous prétexte qu'il s'agit d'un symbole religieux indigne d'un espace public ?".
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