De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Joe Biden a fait son choix. Face à la rapide propagation du variant britannique du coronavirus Covid-19, le président élu des Etats-Unis d'Amérique a décidé de se protéger. Plutôt que de porter un masque chirurgical, comme le font pour l'essentiel les Françaises et les Français, il en porte deux. Mais à quoi bon ?
Il importe d'abord de rappeler que plusieurs régions européennes, comme la Bavière entre autres, ont décidé de rendre le masque FFP2 - parfois appelé "masque bec de canard" en raison de sa forme particulière - obligatoire dans les espaces clos (transports en commun, magasins). Les autorités locales ont jugé nécessaire d'augmenter le degré de sécurité et de prudence, compte tenu de la dégradation de la situation épidémiologique, rapporte LCI. L'Allemagne envisage d'ailleurs de le faire à échelle nationale. Il n'y a d'ailleurs pas qu'Outre-Rhin que le port de ce type de masque s'est démocratisé. C'est aussi le cas en Espagne et au Portugal.
Variant du Covid : le masque chirurgical est-il encore efficace ?
Sur place, poursuit la chaîne d'information en continue, on s'inquiète en effet du degré de protection fourni par un masque chirurgical "traditionnel", particulièrement au vu et au su des deux variants (britannique et sud-affricain) référencés sur le Vieux Continent.
Force est de constater que les masques FFP2 sont plus efficaces. C'est d'ailleurs pourquoi, en partie au moins, ils sont réservés au personnel soignant dans l'Hexagone. En effet, les modèles chirurgicaux ne protègent pas "contre l'inhalation de très petites particules en suspension dans l'air", rappelle l'INRS. Tandis qu'"avec un masque FFP2, on s'approche du risque zéro", souligne Bernard Rentier, l'ancien recteur de l'ULiège et virologue, interrogé par le titre de presse belge L'Echo. Sur le plan sanitaire, la différence est donc phénoménale.
Variant du Covid : comment se protéger avec des masques chirurgicaux
Pour autant, cela ne signifie pas qu'il ne soit pas possible de (bien) se protéger avec des masques chirurgicaux. C'est en tout cas ce qui ressort d'une étude réalisée par la Vigirnia Polytechnic Institute and State University, publiée en novembre dernier.
A en croire les conclusions des chercheurs, il serait possible de renforcer son masque, pour le rendre quasiment aussi efficace qu'un FFP2.
Pour cela, il faut alors en porter deux, l'un sur l'autre. Il est aussi possible de coupler un masque chirurgical en papier à un masque en tissu pour filtrer jusqu'à 90% des particules, note encore LCI. C'est d'ailleurs la solution qui a trouvé grâce aux yeux de Joe Biden.
Variant du Covid : pourra-t-on vraiment démocratiser le masque "bec de canard" ?
Cette solution intermédiaire apparaît d'autant plus efficace qu'il semble complexe, pour l'heure au moins, de faire accepter le masque FFP2 à la population française. Et ce, pour bien des raisons.
D'abord, sur le plan purement financier : il s'agit d'un produit plus cher à fabriquer ; et donc plus onéreux à l'achat. En France, chaque unité coûte a minima un euro.
En outre, il s'agit d'un dispositif très inconfortable, qu'il faut changer régulièrement car il est plus filtrant… et par conséquent, accumule davantage l'humidité. "Le port du masque chirurgical a mis un peu de temps avant d'être majoritairement accepté. Avec ses caractéristiques particulières, les Français auraient peut-être encore plus de mal à adopter le FFP2", estime d'ailleurs le Dr Jérôme Marty, interrogé par Yahoo actualités.