La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
La fin de l’épidémie est-elle pour 2022 ? Scientifiques et chercheurs avaient bon espoir, il y a un an, de voir reculer le Covid-19 en 2021, notamment grâce à l’arrivée des vaccins et la hausse de l’immunité collective. Douze mois plus tard, ça n’est pas vraiment ça. La France fait face actuellement à une cinquième vague du Covid-19 qui lui fait atteindre des niveaux de contaminations jamais vus jusqu’à présent. Selon les derniers chiffres de Santé Publique France, 93 896 nouveaux cas ont été enregistrés au lundi 10 janvier, soit 26 435 de plus que la semaine précédente. Le taux d’incidence national est de 2 773 pour 100 000 habitants et le taux de positivité des tests de 19,9%.
Covid-19 : des contaminations en baisse en février ?
Ces très fortes contaminations sont dues à la fois au variant Delta et à Omicron, puisqu’ils circulent simultanément dans l’Hexagone, le second se transmettant beaucoup plus facilement que le premier mais entraînant des formes moins graves. Jusqu’à quand faut-il s’attendre à voir les chiffres augmenter de cette manière ? Invité sur BFMTV lundi 10 janvier, l’épidémiologiste Arnaud Fontanet a donné un ordre d’idée, expliquant que le pic devrait arriver "autour de la mi-janvier au plan national". Ensuite, "le nombre de contaminations diminuera en février, et on l’espère, sera considérablement réduit au mois de mars". Avec la baisse des contaminations est attendue celle des cas graves et donc des hospitalisations, ainsi que des admissions en soins critiques.
Covid-19 : Omicron moins dangereux que Delta ?
Partout, le variant Omicron prend le pas sur Delta. Selon une étude menée par l’AP-HP et rapportée par L’Express, "les patients infectés par Omicron restent très minoritaires en soins critiques, avec, en moyenne, sur la dernière semaine de 2021, environ 19% d’entrants quotidiens avec Omicron en soins critiques 54% en hospitalisation conventionnelle". La probabilité d’avoir recours aux soins critiques est "trois fois plus élevée chez les patients infectés par le variant Delta que par le variant Omicron", ajoute l’étude. "Omicron donne moins de détresse respiratoire, donc il envoie moins les patients en réanimation", a de son côté déclaré Olivier Véran lors d’une audition devant les sénateurs.
Dans ces départements, Delta est d’ores et déjà très minoritaire parmi les séquençages effectués. Si le niveau de contamination y est actuellement très haut du fait d'Omicron, il pourrait rapidement baisser dans les prochaines semaines, selon ce que prédit Arnaud Fontanet. Découvrez les territoires concernés dans le diaporama ci-dessous.