La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Il était étranger, polyglotte et ne se souvenait de rien. Il avait été retrouvé dans un inquiétant état, gisant, "le visage bleu", dans les rues d’Oslo en décembre dernier. Impossible pour lui de dire quel est son nom, son âge, ni comment il s’est retrouvé dans le froid de la capitale norvégienne. Depuis, c’était un véritable feuilleton en Norvège.
On ne sait de lui rien si ce n’est qu’il a visiblement subi une terrible agression comme en témoigne les nombreux stigmates de son corps. "Ce qui s'est produit apparemment, c'est que j'ai été détroussé. Il est certain que j'ai été agressé sexuellement (...) et après on m'a jeté dans une rue d'Oslo" a-t-il confié à l'AFP mercredi. Le profil de cet homme d’1m87 avait de quoi alimenter tous les fantasmes. Polyglotte, celui-ci s’exprimait en tchèque, russe, polonais, slovaque et dans un parfait anglais.
Las autorités norvégiennes ont alors comparé ses empreintes digitales et ADN avec les fichiers mis à disposition par Interpol, sans succès. Cela faisait quatre mois que cette affaire piétinait et que l’identité de celui que la police avait baptisé "John Smith" restait inconnue. Alors, il accepté que sa photo soit diffusée dans les médias mardi ce qui a porté ses fruit.
Suite à cette opération les autorités ont reçu quelques pistes du côté de la République Tchèque corroborant alors les sentiments de l’intéressé qui indiquait que la langue tchèque était celle avec laquelle il était le plus à l’aise. Il avait également indiqué qu'il "pensait, et rêvait en anglais" ce qui laissait penser aux enquêteurs qu'il avait résidé dans un pays anglophone.
Ces pistes présentées à "John Smith" n’ont pas suffi à lui faire retrouver sa mémoire. Hier, le mystérieux amnésique a été identifié par la police tchèque qui s’est rendue chez ses parents pour confirmer. "Nous connaissons son identité", a indiqué Oeyvind Torgersen, un responsable de la police d'Oslo. Pour l’instant, il n’a toujours pas retrouvé la mémoire.