De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un chef de projet employé par un sous-traitant d’EDF depuis 2012 vient de se lancer dans une bataille judiciaire pour regagner son autorisation d’accès aux sites nucléaires.
Après avoir obtenu l’autorisation de travailler dans des centrales en 2012 et 2013, l’ingénieur s’est vu refuser en mars dernier, sans raison apparente, l’accès à la centrale de Nogent-sur-Seine (Aube). En effet, suite à un avis défavorable de la Préfecture de l’Aube, les portes du site étaient restées closes. Défendu par le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), le chef de projet s’est engagé dans un bras de fer judiciaire pour regagner son autorisation.
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“Il est inconnu des services de police, n’a pas de casier judiciaire. On soupçonne que c’est sa religion qui a posé problème”, explique l’avocat du CCIF, Maître Sefen Guez Guez, qui défend le chef de projet.
L’avis de la préfecture n’est pas motivé
Couvert par le secret défense, l’avis de la préfecture n’a pas a être motivé. Le cabinet du préfet a toutefois rejeté toute accusation de discrimination. "Il va de soi que le préfet n'a pas émis un avis défavorable en fonction de critères de religion ou de race. On juge sur des éléments liés à la sécurité", a-t-il précisé.
Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne (Marne) avait pourtant suspendu cette interdiction en juin dernier. En effet, le juge avait estimé qu’il y avait "un doute sérieux sur la légalité de la décision" étant donné que "ni EDF, ni le préfet de l'Aube n'ont précisé quelles caractéristiques justifiaient l'interdiction d'accès".
La préfecture, elle, ne l’entend pas de cette oreille. Selon celle-ci, "c'est un serpent qui se mord la queue. La réglementation ne prévoit pas la motivation de l'avis du préfet et le tribunal administratif ne fait que constater qu'il n'est pas motivé".
Si l’ingénieur a pu se rendre dans quelques centrales, EDF a de nouveau interdit l’accès à un site en juillet dernier en s’appuyant sur l’avis défavorable du Préfet de l’Aube.
Le plaignant a alors introduit un référé qui doit être examiné ce lundi à Châlons.
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