Après des semaines d’insomnie, Caroline Darian avait annoncé qu’elle entrait en clinique plusieurs jours pour “pouvoir dormir”. Elle est de retour devant la cour criminelle du Vaucluse pour “affronter”...
Sa femme Josanne, âgée de 83 ans, souffrait de douleurs chroniques liées à l’arthrose depuis trois ans. Elle était également dépressive depuis 30 ans et avait tenté plusieurs fois de se donner la mort. Le 10 novembre 2011, Jean Mercier a décidé d’abréger ses souffrances en acceptant de l’aider à ingérer une quantité très importante de médicaments. Il a attendu son décès avant de contacter un médecin.
L’homme âgé aujourd’hui de 87 ans a été condamné ce mardi par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne à une peine d’un an de prison avec sursis pour "non-assistance à personne en danger". Avant sa comparution le 22 septembre dernier, Jean Mercier avait indiqué qu’il n’avait "pas de regrets" et qu’il espérait une nouvelle loi relative à la fin de vie en France.
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Son avocat fera appel
"C’est une décision aberrante", a déploré son avocat Me Mickaël Boulay, après avoir contacté son client résidant dans l’Hérault, ajoutant : "Le tribunal a créé artificiellement le délit de suicide assisté, qui n'existe pas, sous l'appellation de non assistance à personne en danger". Il a immédiatement indiqué qu’il ferait appel de cette décision. Jean-Luc Romero, président national de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), s’est également indigné sur Twitter.
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