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L'octogénaire qui a abrégé les souffrances de son épouse en 2011 a été condamné à une année de prison avec sursis.

Sa femme Josanne, âgée de 83 ans, souffrait de douleurs chroniques liées à l’arthrose depuis trois ans. Elle était également dépressive depuis 30 ans et avait tenté plusieurs fois de se donner la mort. Le 10 novembre 2011, Jean Mercier a décidé d’abréger ses souffrances en acceptant de l’aider à ingérer une quantité très importante de médicaments. Il a attendu son décès avant de contacter un médecin.

L’homme âgé aujourd’hui de 87 ans a été condamné ce mardi par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne à une peine d’un an de prison avec sursis pour "non-assistance à personne en danger". Avant sa comparution le 22 septembre dernier, Jean Mercier avait indiqué qu’il n’avait "pas de regrets" et qu’il espérait une nouvelle loi relative à la fin de vie en France.

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Son avocat fera appel

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"C’est une décision aberrante", a déploré son avocat Me Mickaël Boulay, après avoir contacté son client résidant dans l’Hérault, ajoutant : "Le tribunal a créé artificiellement le délit de suicide assisté, qui n'existe pas, sous l'appellation de non assistance à personne en danger". Il a immédiatement indiqué qu’il ferait appel de cette décision. Jean-Luc Romero, président national de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), s’est également indigné sur Twitter.

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