De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une bouteille à la mer qui pourrait bien faire des vagues. La commission océanographique intergouvernementale de l’Unesco a déclaré que les chances qu’un tsunami surviennent en mer Méditerranée dans les trente prochaines années sont "très élevées", rapporte CNews. Ce risque concerne aussi bien l’Egypte et les îles grecques que la France.
En Hexagone, les tsunamis sont extrêmement rares et la population pense généralement être à l'abri. Il faut dire aussi que ce type d’évènement concerne généralement des pays lointains du nôtre, dans l’océan Pacifique ou Indien.
Pourtant, ce phénomène a déjà touché l’Europe et même la France par le passé. Depuis 1564, 80 tsunamis ont été recensés sur le seul territoire hexagonal. Le plus marquant reste celui de 1887 où des vagues de 3 mètres s’abattaient sur la Côte d’Azur.
Tsunami : un programme pour protéger la population
Le risque de raz-de-marée existe donc bel et bien en Europe. C’est pourquoi l’Unesco a mis en place le programme Tsunami Ready, qui a pour but de "s’assurer que 100 % des populations côtières à risque soient prêtes à réagir" face à un tel sinistre, explique Vladimir Ryabinine, secrétaire exécutif de la Commission océanographique intergouvernementale de l’Unesco, à nos confrères de CNews.
L’étendue des dégâts que pourrait causer un potentiel tsunami sur une côte française reste difficile à établir, comme l’explique la géographe Laurie Boschetti à nos confrères de 20 Minutes : "C’est difficilement quantifiable". "L’urbanisation et la forte anthropisation du littoral font que les dégâts seront de toute façon très importants. Sur les pertes humaines, tout dépend de l’époque à laquelle surviendrait un tsunami. En plein mois d’août, la fréquentation des plages aggraverait forcément le bilan", poursuit-elle.
Certaines zones apparaissent malgré tout plus menacées que d’autres. Voici la liste des départements les plus exposés à un tel danger.