De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il y a vingt ans jour pour jour, Neil Papworth envoyait le tout premier Short messaging system (SMS) de l'histoire: "Merry Christmas" (ndlr: "Joyeux Noël"). Si à ce moment-là, nul n'imaginait le succès que remporterait cette invention, deux décennies plus tard celui-ci n'est plus à prouver. Le SMS a en effet littéralement envahi la sphère de la téléphonie mobile et conquis plusieurs centaines de millions de personnes partout dans le monde. Plus de 240 SMS en moyenne sont envoyés chaque mois par les Français - soit quinze fois plus qu'en 2002 – et près de 4 milliards de personnes utilisent le SMS sur la planète – soit deux tiers de la population mondiale. A noter : les adolescents figurent parmi les adeptes de ce moyen de communication. Autrefois limité à 160 caractères et facturé 10 cents, le SMS s'est allongé au file des années et est désormais illimité dans la plupart des forfaits proposés par les opérateurs mobiles.
Un nouveau langage écrit
Plus qu'un invention technologique, le SMS est également le vecteur d'une nouvelle manière de communiquer. Les utilisateurs ont en effet crée un nouveau langage écrit plus court et donc plus rapide. "OQP" a ainsi remplacé "occupé", tandis que "rapL" s'est substitué à "rappelle" et "chuis" à "je suis". Parmi les expressions les plus courantes de ce nouveau langage, on trouve, entre autre: "Koi29" ("quoi de neuf"), "pk" ("pourquoi") et "2m1" ("demain"). Mais alors de nouveaux systèmes de messagerie instantanée ont récemment fait leur apparition sur le marché (Blackberry messenger, iMessage, Facebook messenger, …), le SMS pourrait bien être dépassé. Certains spécialistes se demandent même si après vingt ans d'existence il n'est pas devenu obsolète...