La marge vous permettant de ne pas être flashé sur l’autoroute par les voitures radar serait bien supérieure à 130 km/h. Et c’est la sécurité routière qui le dit.
Une histoire à peine croyable. Un habitant d’un immeuble de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) a été violemment attaqué et jeté par la fenêtre de son appartement par des dealers, rapporte France Bleu. Les faits se sont déroulés en début de semaine dans cette ville de banlieue parisienne et tout a commencé par un simple mégot de cigarette. Lundi 23 novembre, une femme d’une vingtaine d’années vivant dans cet immeuble du centre-ville croise un groupe de "six jeunes hommes" selon la radio, qui sont "en train de squatter le hall". L’un d’eux jette sa cigarette par terre et se voit demander par la jeune propriétaire de le ramasser et de le jeter dehors. Elle raconte à la radio se faire insulter en retour, avant que le ton devienne bien plus menaçant.
"Ils ont eu le temps de saccager l'appartement"
Alertés par les bruits qui viennent du hall, plusieurs locataires de l’immeuble descendent pour prendre sa défense, seule face aux six hommes. Des heurts éclatent, mais les dealers finissent par quitter les lieux, assurant alors qu’ils vont revenir. La jeune femme et un des locataires se rendent donc au commissariat pour déposer une main courante, mais leur demande n’aboutit pas. Rentrés chez eux, ils découvrent vers 18h30 que les jeunes du matin sont revenus mais, comme l’explique la jeune femme à France Bleu "cette fois-ci, ils sont 30".
Ils montent directement au premier étage, où ils s’en prennent aux hommes qu’ils ont vus le matin même. Interrogée par la radio, la jeune propriétaire explique : "J’ai entendu des gros boums, des cris et ils ont eu le temps de saccager l’appartement, de lacérer le dos d’un des locataires, d’arracher leurs vêtements, de voler leur argent… Et ils jettent ce monsieur par la fenêtre et s’en vont". L’homme défenestré a été hospitalisé et a une jambe cassée.
Les habitants savent déjà que l’histoire est loin d’être terminée, même si une plainte a été déposée au commissariat. "On a franchi un cap, ils n’ont plus aucune limite", s’alarme la jeune femme auprès de France Bleu, concluant : "On sait qu’ils reviendront un jour, parce que déjà ils ne m’ont pas encore retrouvée, je suis la prochaine sur la liste".