Les arrêts de travail sont en constante augmentation depuis 2019, en grande partie en raison de la crise sanitaire. Bien qu'une légère diminution ait été observée en 2023, leur coût continue d'augmenter. Le point.
Une baisse importante. Si les recettes des radars routiers devraient être plus élevées en 2021 qu’en 2020, elles seront toujours bien inférieures à ce qu’elles étaient avant l’arrivée d’Emmanuel Macron à la tête du pays. Selon les chiffres des Echos, basés sur des documents liés au projet de loi de finances pour 2022, le gouvernement attend 714 millions d’euros de recettes pour l’année prochaine. Bien loin de ce que prévoyait l’exécutif qui tablait originellement sur 809 millions d’euros pour cette année et moins encore que ce qui arrivait dans les caisses de l’Etat au début du quinquennat. Selon BFMTV, la chute se chiffre à -13,5% comparé à il y a quatre ans : en 2017, les recettes s’élevaient, elles, à 824,7 millions d’euros.
La crise sanitaire, ses confinements et l’essor du télétravail n’y sont évidemment pas pour rien, puisque les Français se sont moins déplacés et que le trafic a drastiquement baissé avec la pandémie. Si le gouvernement espère "une reprise de l'activité et une hausse du trafic" pour 2022, "notre scénario de retour à la normale s'étale sur plusieurs années, à l'horizon 2024-2025", a admis Bercy, selon les propos rapportés par Les Echos. Ce dernier précise que "l'exécutif compte bien poursuivre le déploiement de nouveaux radars l'an prochain."
De nouveaux radars déployés en 2022
Pourtant, le gouvernement prévoyait que le pic des recettes de 2017 soit dépassé dans les années suivantes et espérait dépasser le milliard en 2019, selon le quotidien spécialisé dans l’économie, avec le durcissement de la politique de sécurité routière de 2015 et la limitation à 80 km/h.
D’ici fin 2022, le "seuil maximum de 4.700 équipements" devrait être quasiment atteint. 4.500 radars devraient être effectifs et des voitures radars devraient être en circulation dans toutes les régions dès l’année prochaine.