De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Si la crise sanitaire s'est d'abord ressentie dans les services hospitaliers, ses conséquences seront également économiques. Pour de très nombreux citoyens, le virus de la Covid-19 a provoqué un effondrement des ressources financières. Les plus jeunes ont notamment été touchés de plein fouet par la pandémie de coronavirus qui dure depuis plus d'un an. Selon le site vie publique.fr, "41% des 18-24 ans déclarent avoir subi une baisse de leur revenu durant le premier confinement". Chez les 45-59 ans, ce chiffre est également très élevé et s'établit à 37%.
La crise sanitaire a aggravé les inégalités
D'après un rapport publié par l'ONG Oxfam en janvier 2021, "ce n'est pas moins d'un million de personnes qui auraient basculé dans la pauvreté à cause de la pandémie". Pour appuyer ses propos, cette association créée en 1988 donne également des informations très concrètes. On apprend ainsi qu'en 2020, "8 millions de personnes ont bénéficié de l'aide alimentaire". Douze ans plus tôt, en 2008, "seulement" 3 millions de citoyens avaient dû recourir à cette aide.
Si les plus précaires ont vu leur quotidien s'aggraver encore un peu, les plus fortunés s'en sont bien mieux sortis. "Seulement 9 mois ont suffi aux milliardaires français pour retrouver leur niveau de richesse d'avant la pandémie", fait savoir Oxfam.
Quelle était la situation en 2018 ? Découvrez dans le diaporama ci-dessus dans quelle région de la France métropolitaine le taux de pauvreté était le plus élevé à cette époque.
Le diaporama indique le taux de pauvreté pour chaque région de la France métropolitaine. Ces données sont communiquées par l'INSEE et concernent l'année 2018. Pour rappel, le taux de pauvreté est défini par l'INSEE comme "le pourcentage de la population dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Ce seuil est fixé à 60% du niveau de vie médian métropolitain".