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Les milliers de plats cuisinés qui avaient retirés des rayons des supermarchés en fin d’année dernière, après qu’on y ait trouvé de la viande de cheval, ont finalement trouvé preneur. Le Secours Populaire du Nord a en effet commencé la distribution de produits auprès des bénéficiaires de l’aide alimentaire. En fin d’année dernière, le scandale des plats surgelés avait fait grand bruit : après une série de tests réalisés sur des plats surgelés, il s’était avéré que ceux-ci n’étaient pas 100% pur bœuf, comme indiqué sur l’emballage, mais contenaient de la viande de cheval. De nombreuses marques à travers toute l’Europe se sont ainsi retrouvées au cœur d’un scandale alimentaire. Mais ces plats n’étant pas impropres à la consommation, de nombreuses voixs s’étaient alors élevées pour éviter la destruction de la marchandise, et demander à ce que ces plats puissent être redistribués aux personnes bénéficiant d’un soutien alimentaire.
Plus de dix tonnes de produits déjà redistribuées
L’Etat avait donné son accord pour ces plats soient donnés aux associations caritatives afin d’être redistribués. Aujourd’hui la radio RTL et Le Journal Du Dimanche ont révélé que fin mai, la Direction Générale de l'Alimentation (DGAL) avait, après avoir ré-étiqueté l’ensemble de la marchandise, autorisé la redistribution des produits à base de viande de cheval. Le Secours populaire du Nord a ainsi redistribué plus de dix tonnes de conserves autrefois stockées dans les supermarchés Leclerc.
"Nos bénéficiaires ont pris sans hésitation"
Contacté par Le Figaro, Jean-Louis Callens, le secrétaire départemental du Secours Populaire du 59, a confié qu’il ne restait "pratiquement plus rien du stock Leclerc. Nos bénéficiaires ont pris sans hésitation" a-t-il indiqué, tout en rappelant qu’il avait "mis une affiche avec une tête de bœuf barrée à côté d'une tête de cheval avec une photocopie des documents des services vétérinaires attestant que la viande avait toutes les garanties de traçabilité et d'hygiène" afin d’informer au mieux les bénéficiaires de l’aide alimentaire. Il a aussi rappelé qu’ici, la viande de cheval ne fait pas peur puisqu’ "il y a 20 ans, il y avait des boucheries chevaline dans chaque rue."