De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’Europe étale chaque jour ses divisions sur la question de l’accueil (ou non) des réfugiés, principalement syriens. Principaux points d’entrée en Europe, les pays des Balkans sont en première ligne et peinent à contenir ou gérer les flux migratoires.
Emboîtant le pas de l’Allemagne qui a rétabli dimanche soir ses contrôles aux frontières avec l’Autriche, ce même pays ainsi que la Slovaquie et la Hongrie ont également rétabli leurs frontières.
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De plus, la Hongrie, la Slovaquie, la République tchèque, la Pologne et la Roumanie s’opposent aux quotas de répartition des réfugiés demandés par la Commission européenne. Une attitude que l’Allemagne désapprouve, aussi a-t-elle suggéré de couper les fonds de l’Union européenne à ces pays opposés aux quotas.
Un réflexe identitaire et de souveraineté
Pour expliquer l’attitude de ces pays de l’Europe centrale, François Gemenne, spécialiste des flux migratoires, déclare à 20 minutes que ces pays "ont énormément de personnes dans le reste de l’Europe, notamment après la Seconde Guerre mondiale ou la chute du communisme, mais ils sont peu accoutumés à recevoir des immigrés." L’héritage communiste est aussi mis en avant par Edith Lhomel, responsable de la collection Réflexe Europe, qui remarque que "ces populations sont restées dans un enfermement d’ordre idéologique et psychologique hérité de la période communiste."
"Si à l’ouest, on peut voir l’immigration comme un atout ou une opportunité, les pays de l’Europe centrale craignent une menace – infondée – pour leur culture et la cohésion sociale du pays", explique le chercheur. "L’idée qu’il y ait une population musulmane plus significative a quelque chose d’effrayant pour eux.", renchéri François Gemenne.
La responsable de la collection Réflexe Europe explique enfin que "cette crispation identitaire, confessionnelle et économique se double d’une souveraineté nationale retrouvée." "Ces pays ont été longtemps peu habitués à avoir une politique étrangère propre. Après avoir suivi les consignes de l’URSS, il a fallu suivre l’UE", souligne Edith Lhomel.
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