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Alors que Salah Abdeslam, le terroriste présumé des attentats de Paris, a été arrêté vendredi dernier à Molenbeek (Belgique), son avocat, Sven Mary, a indiqué son intention de porter plainte contre le procureur de Paris, François Molins, pour violation du secret de l’instruction, indique le quotidien belge Le Soir.
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Selon l’avocat, "la lecture d’une partie de l’audition de M. Abdeslam en conférence de presse constitue une violation." Samedi dernier, le procureur de Paris avait rapporté lors de ladite conférence de presse les propos qu’Abdeslam avait déclarés aux enquêteurs belges, selon lesquels il "voulait se faire exploser au Stade de France le soir des attentats" du 13 novembre 2015, avant de faire "machine arrière".
"Il a violé le secret de l'enquête. Jusqu'à présent, personne n'avait donné de détails sur l'enquête, seulement sur l'état médical de mon client et sur le déroulement de la procédure à venir", a déclaré Sven Mary au quotidien néerlandophone De Standaard.
Le procureur de Paris a le droit de son côté
Toutefois, cette plainte a peu de chance d’aboutir car le procureur de Paris a le droit de son côté, comme le rappelle sur Twitter le journaliste Sylvain Tronchet :
De plus, "en Belgique, une autorisation (...) permet à un procureur de faire le point, devant la presse ou le public, sur un dossier", selon l'article 57, paragraphe 3, du code de l'instruction criminelle belge, rappelle de son côté le professeur de droit à l'Université libre de Bruxelles, Pierre Chomé, cité par l'agence Belga.
Toutefois, le ministre belge de l’Intérieur est venu en renfort de l’avocat d’Abdeslam, déclarant au Soir que les informations dévoilées par le procureur de Paris "ne facilit(aient) pas la vie et le résultat de l’enquête".
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