De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’époque communiste a beau être passée en Pologne, la Russie garde toujours un œil avisé sur l’ancienne protégée de Napoléon. A Gdansk, ville polonaise se situant au bord de la mer baltique, un jeune étudiant des beaux arts a installé illégalement une sculpture pour le moins polémique dans la nuit de samedi à dimanche. Celle-ci représentait un soldat soviétique violant une jeune femme enceinte, qui plus est avec son arme. L’ambassadeur de Russie à Varsovie, Alexandre Alekseev, a tout de suite tenu à réagir. "Je suis profondément choqué par cette incartade de l'étudiant des Beaux-Arts de Gdansk qui a insulté avec son pseudo-art la mémoire de plus de 600 000 soldats soviétiques, morts pour la liberté et l'indépendance de la Pologne", a-t-il estimé.Gdansk, ville meurtrie pendant la Seconde Guerre mondialeLe jeune étudiant, Jerzy Bohdan Szumczyk, a voulu expliquer la symbolique de son œuvre. "C'est une expression de mes opinions pacifistes, dirigées contre la guerre. C'est un message de paix", a déclaré mercredi le jeune sculpteur, avant d’ajouter : "J'ai voulu montrer la tragédie des femmes et les horreurs de la guerre".La ville de Gdansk, nommée Dantzig par les Allemands fut occupée par les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Lors de la libération par les soldats de Staline, les femmes allemandes et prisonnières polonaises de la ville baltique ont subi de nombreux viols. Un sujet qui reste tabou en Russie où l’on n’aborde jamais cette partie de l’Histoire.