Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Cela ne vous a sûrement pas échappé : plusieurs régions de France traversent cette semaine un épisode sévère de pollution aux particules fines. Ce type de pollution atmosphérique est particulièrement néfaste et peut provoquer des difficultés respiratoires, entraîner divers problèmes de santé et même être cancérigènes.
Dans certaines villes de France, la qualité de l’air est tellement dégradée jeudi 27 janvier 2022 que les autorités ont émis des alertes et un certain nombre de recommandations à suivre pour éviter les risques.
Votre ville est-elle concernée ? Et si oui, comment vous protéger de ce type de pollution ?
Pollution aux particules fines : qu’est ce que c’est ?
La pollution aux particules fines est un type de pollution atmosphérique redoutable, véritable enjeu de santé publique, et qui sévit de façon récurrente dans les grands bassins de population de l’Hexagone.
Ces « particules fines » désignent, en réalité les polluants « primaires » émis à partir du sol, c'est-à-dire, venant de l’industrie, de la circulation automobile ou encore du chauffage. Ces polluants, qui restent en suspension dans l’air, ont un faible diamètre (elles seraient 30 fois plus fines qu’un cheveu), qui leur permet de pénétrer directement dans les voies respiratoires, certaines pouvant même aller jusqu’aux poumons. D’où leur danger pour notre santé.
On estime que les particules fines sont responsables d'environ 40 000 décès par an en France, principalement en raison des maladies respiratoires et cardiovasculaires qu’elles provoquent.
Quelles sont les causes de ce pic de pollution ?
Bien que la pollution atmosphérique soit souvent liée aux activités humaines (notamment aux transports et au chauffage au bois), les conditions météorologiques ont définitivement une incidence sur la présence et la dispersion des particules fines.
La vague de froid que connaît la France dernièrement rend la dispersion des polluants plus difficile, tout comme l’absence de vent et de nuages. Un cocktail météo hivernal qui entraîne très souvent des pics de pollution aux particules, rendant la qualité de ’air "mauvaise" ou “très mauvaise” selon les organismes chargés de l’évaluer.
Ces derniers jours, plusieurs villes et départements de France ont ainsi émis alertes et recommandations face à ce phénomène.
Les bons gestes à adopter
Tout d’abord, il faut savoir que cette pollution peut être à l’origine de symptômes respiratoires (toux, essoufflement, majoration des crises d’asthme…), d’irritations des yeux et de la gorge, mais peut aussi avoir des effets sur le système cardio-vasculaire. Si vous vivez dans une région concernée par le pic de pollution, et que vous souffrez de ces symptômes, consultez rapidement un médecin.
Si vous êtes vulnérable, ou sensible à la pollution, limitez vos activités en extérieur, évitez les zones de fort trafic routier et les heures de pointe.
Si vous êtes vulnérable (femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, personnes asthmatiques, diabétiques, immunodéprimés ou personnes souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux) ou particulièrement sensible à la pollution, limitez vos activités en extérieur, évitez les zones de fort trafic routier et les heures de pointe.
Pour découvrir si votre ville est concernée par le pic de pollution actuel, et quelles sont les mesures à suivre sur place, parcourez notre diaporama.