Sur les 51 hommes poursuivis pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot, un quart affirment avoir eux-mêmes subi des viols dans leur enfance.
Vos vacances d’été seront-elles perturbées par le manque de personnel dans les compagnies aériennes ? Depuis plusieurs semaines, les annulations de vols sont de plus en plus fréquentes dans les aéroports européens. Dans la majorité des cas, elles sont dûes à des grèves causées par le manque de personnel.
En effet, le secteur du transport aérien a été marqué au fer rouge par la crise sanitaire. Lors des deux dernières années, les compagnies aériennes ont été nombreuses à procéder à des coupes budgétaires et au licenciement d’une partie de leurs employés. Résultat : “Rien que chez Aéroports de Paris, il manquerait 4.000 personnes”, rapporte Capital.
Pour éviter les annulations à l’approche de l’été, le P-DG de Wizz Air, une compagnie low-cost hongroise, a demandé à ses salariés de "faire un effort pour éviter les annulations", rapporte Europe 1.
Une solution qui met en danger la sécurité du personnel et des passagers d’après l'European Cockpit Association (syndicat des pilotes européens). Selon eux, “demander aux pilotes de voler lorsqu'ils sont fatigués, c’est comme donner les clés d'une voiture à un conducteur ivre”.
Pour combler le manque de pilotes, certaines compagnies pensent aussi à embaucher des pilotes auto-entrepreneurs.
Des pilotes auto-entrepreneurs dans vos avions ?
À l’approche de l’été et pour éviter au maximum les annulations de vols, certaines compagnies low-cost font appel à des pilotes auto-entrepreneurs. “Pour cela, elles passent par des sous-traitants, plus ou moins vertueux”, rapporte Europe 1.
Une solution qui n’est pas sans danger pour le syndicat Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) : “Ça pose plusieurs problèmes, surtout pour la sécurité des vols. Quand on est auto-entrepreneur, on va peut-être effectuer la mission en étant fatigué ou malade”, exprime Olivier Cadiot, porte-parole de la SNPL.
Une situation qui, en plus des questions de sécurité, soulève la question de la précarisation de ces pilotes "de type Uber".