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De nouveaux témoignages. Dans un article publié par Le Monde lundi 15 mars, huit femmes accusent Patrick Poivre d’Arvor de violences sexuelles, quelques semaines après la plainte pour viol de l’écrivaine Florence Porcel. Selon le quotidien du soir, trois femmes ont rapporté aux enquêteurs des faits décrivant des viols, et d’autres des faits pouvant être qualifiés d’agressions sexuelles et de harcèlement.
Auprès du Monde, elles sont huit à raconter ce qu’elles ont vécu, dont trois à visage découvert. Parmi elles, la journaliste Hélène Deynck, qui a travaillé à TF1 dans les années 1990 et qui raconte comment elle a "cédé" au présentateur star du JT : "J’ai cédé. Mais j’ai serré les dents et étouffé mes larmes. C’était vraiment humiliant. Je n’avais pas le choix, sinon je ne travaillais plus. Quand j’ai voulu que notre collaboration s’arrête, il a été vexé et cruel, et est allé dire à toute la rédaction que j’étais nulle". D’après le quotidien, son témoignage a été entendu par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance aux personnes.
Trois nouvelles accusations contre PPDA
Une autre femme rapporte des faits qui se seraient déroulés en 2003, expliquant que le journaliste "s’est levé brusquement, m’a enlacée par surprise, m’a embrassée, m’a renversée sur sa grande table, a glissé une main dans mon soutien-gorge puis l’autre dans ma culotte avant de l’introduire dans mon sexe pendant de longues minutes". "J’ai essayé de me débattre doucement et de me dégager en murmurant que je ne voulais pas, que j’avais un petit ami, mais j’étais pétrifiée et je n’ai pas osé le repousser vigoureusement", ajoute-t-elle auprès du Monde. La même année, alors qu’elle avait 18 ans, une jeune femme se souvient que "d’un coup, il me saute dessus et plante sa langue tout au fond de ma bouche. Il dégrafe aussi mon soutien-gorge". "Je lui demande au moins trois ou quatre fois d’arrêter, je lui dis que je ne veux pas, que je n’ai pas envie", ajoute-t-elle, précisant qu’elle a pu s’enfuir du bureau. Une autre femme raconte avoir subi du harcèlement en 2015 comme des questions intimes ou des appels en numéro masqué.
Contactés par le quotidien, des proches de Patrick Poivre d’Arvor rejettent ces accusations, notamment une de ses secrétaires, qui travaille avec lui depuis 32 ans : "Jamais je n’ai été victime ni témoin des comportements que certaines lui prêtent aujourd’hui". Morgane, la fille du présentateur, ajoute qu’"aucun membre de [sa] famille n’a jamais été témoin d’un quelconque acte de violence ou déplacé". Contactée par Le Monde, l'avocate de l'ancien présentateur n'a pas souhaité réagir à ces témoignages. Dans un texte publié sur sa page Facebook le 20 février, Patrick Poivre d’Arvor a rejeté les accusations de Florence Porcel.