De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La cour d'appel a accepté, ce mercredi 12 février 2020, la remise en liberté de Patrick Balkany sous contrôle judiciaire.
Le procès de l'homme politique pour blanchiment de fraude fiscale a commencé, le 4 février 2020. Le Maire de Levallois-Perret, trop faible physiquement, n’a pas assisté à une seule séance.
La présidente de la cour d’appel Sophie Clément, avait ordonné une expertise médicale, avant le début du procès, début février 2020, explique Le Parisien. Mais le prévenu a, de toute façon, fait savoir qu’il était "incapable" de se présenter dans le boxe des accusés.
Mardi 11 février, lors de l'audience, le médecin expert a révélé que Patrick Balkany était bien malade et incapable de comparaître. Les analyses alarmantes de l’état de santé du Maire ont même poussé son avocat, Me Romain Dieudonné, a demander sa libération immédiate. Le magistrat juge l’état de celui-ci "incompatible avec la détention", rapporte RTL.
Son état se dégrade
L’expert parle de "maladies sérieuses, digestives, cardiovasculaires, articulaires et osseuses". Il souligne aussi "la dégradation manifeste de son état général". Par ailleurs, l’état "anxio-dépressif" de l’homme politique représente un frein majeur à sa comparution lors du procès.
Me Dieudonné a donc été entendu, et a finalement reussit à faire sortir son client de prison. Lors du procès, il s'inquiétait fortement de l’état de celui-ci et réaffirmait, auprès de la présidente de la cour d’appel, sa volonté de le faire libérer : "C'est grave. Je suis inquiet et vous le dis depuis deux mois. L'expert est allé au-delà de sa mission. Il explique que l'état de santé de Balkany n'est pas totalement compatible avec la détention. [...] Je vous demande de prendre vos responsabilités."