De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Comment rattraper des semaines d'inactivité ? Pour de nombreux commerçants, l'attente devient quasiment insupportable. Dans une semaine, le mercredi 19 mai, l'ensemble des magasins pourront enfin accueillir leurs clients, mais sous condition. Depuis le début du mois d'avril, de nombreux commerces, dits "non-essentiels", ont maintenu leurs portes fermées afin de limiter la reprise épidémique.
Ce début de retour à la normale permettra-t-il de compenser les pertes de ces dernières semaines ? Difficile de l'affirmer pour le moment. Pour mettre toutes les chances de leur côté, certains professionnels réclament l'autorisation de pouvoir travailler le dimanche.
Travailler le dimanche : tout le monde n'y est pas favorable
Interrogé par France Info, Bruno Le Maire a affirmé que "cette demande" lui paraissait "parfaitement légitime". "Nous allons regarder ça avec Elisabeth Borne, la ministre du Travail", promet le ministre de l'Economie. Les décisions devraient néanmoins être prises par des décrets préfectoraux, explique Le Parisien. Pour travailler durant ce jour de repos, les travailleurs doivent être volontaires. L'autorisation d'ouvrir le dimanche ne sera pas illimitée, elle pourrait s'étaler du 19 mai au 20 juillet , fait savoir l'entourage du ministre au journal.
Pour de nombreux professionnels, exercer le dimanche serait l'occasion de maximiser les revenus, une nécessité après la crise sanitaire. Cet avis n'est cependant pas partagé par tout le monde. La CGT compte montrer sa ferme opposition à cette mesure. "Des actions judiciaires" pourraient notamment être menées contre "ces dérogations", poursuit le quotidien francilien. La CFTC, Force ouvrière et la CFDT, semblent également être contre l'ouverture de certains commerces le dimanche.